La junte en Birmane a confirmé vendredi 12 janvier qu’elle avait accepté un “cessez-le-feu temporaire” avec une alliance d’armées de minorités ethniques lors d’une réunion organisée sous l’égide de la Chine. Cette annonce intervient 4 jours après après le 3ème cycle de pourparlers qui a eu lieu à Kunming du 7 au 9 janvier.
“Nous avons l’intention de poursuivre les discussions et de renforcer l’accord de cessez-le-feu”, a déclaré à la presse le porte-parole de la junte, Zaw Min Tun.
“Nous allons engager de nouvelles discussions pour rouvrir les frontières avec la Chine” a t-il ajouté.
La junte affronte depuis la fin du mois d’octobre des rebelles qui luttent pour mettre fin à son contrôle sur leurs régions à la frontière nord avec la Chine. Les rebelles se sont emparés de plusieurs avant-postes et de la principale ville commerciale de Laukkaing dans l’État Shan, à la frontière avec la Chine.
Un dirigeant de l’Armée de libération nationale Ta’ang a déclaré que, lors de pourparlers facilités par un envoyé chinois, l’Alliance des trois fraternités avait accepté de cesser le feu sans avancer davantage. Le dirigeant a refusé d’être nommé en raison du caractère sensible des pourparlers.
Le chef de la junte de Birmanie, Min Aung Hlaing, a rencontré en début de semaine le nouvel envoyé spécial de l’Asean, Alounkeo Kittikhoun qui a pris ses nouvelles fonctions alors que le Laos succédait à l’Indonésie à la présidence de l’ASEAN.
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