Gavroche et Le Balzac, notre partenaire du Soi Charoenkrung 43 à Bangkok, vous proposent une rencontre informelle et amicale avec Richard Werly, éditorialiste au media suisse Blick et conseiller de la rédaction de Gavroche.
Retrouvez nous autour d’un verre pour parler de la France, de la paix en Ukraine et aussi de la situation en Thaïlande ce jeudi 28 août à 18 heures. RV au Balzac, le café francophone et espace culturel de notre ami Chango Favre.
Outre ses éditoriaux dans Blick (régulièrement repris dans Courrier International) et sa newsletter La Republick consacrée à l’actualité française (publiée chaque semaine dans les colonnes de Gavroche), Richard Werly est un intervenant régulier des principales chaines de TV françaises.
Vous pouvez le retrouver sur LCI, BFM TV, France Info TV, TV5 Monde et France 24.
Son dernier livre : « Le Bal des Illusions, ce que la France croit, ce que le monde voit » (coécrit avec François d’Alançon) est publié aux éditions Grasset.
Richard Werly publiera en novembre un essai percutant assuré de faire débat: « cette Amérique qui nous déteste », aux éditions Nevicata.
RV au Balzac, le café francophone et espace culturel de notre ami Chango Favre. Soi Charoenkrung 43, Bangkok. Jeudi 28 août à 18 heures.
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Je n’y serai pas car j’habite en province, mais je serai de tout cœur avec vous.
À propos de l’Amérique qui nous déteste, il convient de lire « The United States and the Making of Postwar France » du Pr Irwing Wall, ainsi que « Le Jeu Américain à Vichy », ouvrage commandité par le gouvernement américain.
Il n’en reste pas moins vrai que « ce sont les rois de France qui ont fait l’indépendance des États-Unis » (George Washington), et qu’en 1918 Foch [prévoyait 4 millions de soldats américains en France au 1er juillet 1919, pour mettre fin à la guerre.
Ceci pour éclairer le débat.
Sans l’intervention américaine, dont les intentions « dominatrices » et « impérialistes » sont incontestables, pensez-vous que vivre dans les goulags soviétiques ou apparentés eût été préférable ? Moi NON !
L’Amérique nous détesterait, ce qui n’est qu’un prêté pour un rendu. L’anti-américanisme français, si bien décrit par J.-F. Revel, s’apparente quelque peu à l’attitude des Algériens (les autorités) à l’égard de la France. On la déteste mais on l’aime au point d’en assimiler tous les « tics ». On peut critiquer la société de consommation pour mieux s’y vautrer, attitude caractéristique des classes bourgeoises, quel que soit l’étage. Les sociétés communistes ne furent pas en reste dans cette adoration, ce qui fit leur perte…
Une hypothèse : deux nations imprégnées de leur « gloire » et de leurs prétentions à représenter la terre entière, leur prétention « universaliste ». Les deux issues d’une lutte contre les oppressions religieuses. La France n’est-elle pas également détestée ? Voyez les Suisses !
Les Américains nous détestent, mais pas tous : James Baldwin, Paul Auster, E. Hemingway, F. Scott Fitzgerald, P. Bowles, Jim Fergus, Rachel Kushner, Jack Kerouac, N. Clifford Barney, Susan George, Jack Kerouac, Jonathan Littell, E. Wiesel, Marguerite Yourcenar et même Julien Green, et tant d’autres…
Cher lecteur
L’Amérique qui nous déteste existe sans aucun doute. Celle qui nous aime aussi. Vous avez raison ! Mais regardez bien votre liste de noms : beaucoup sont morts ou très âgés… continuez de nous lire ! La rédaction
Comme j’aimerais être parmi vous.
Et que vive NEVICATA dont je possède huit livres.