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CAMBODGE – CORÉE DU SUD : Soixante-quatre Sud-Coréens rapatriés de Phnom Penh pour escroquerie en ligne

Date de publication : 18/10/2025
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Soixante-quatre ressortissants sud-coréens soupçonnés d’avoir participé à des réseaux d’escroquerie en ligne sont rentrés du Cambodge à Séoul samedi 18 octobre. Les autorités ont immédiatement ouvert des enquêtes pénales contre la majorité d’entre eux.

 

Ce rapatriement massif intervient dans un contexte de forte indignation en Corée du Sud, après la mort sous la torture d’un étudiant coréen attiré au Cambodge par une fausse offre d’emploi. Ce drame a mis en lumière la prolifération de réseaux criminels exploitant des étrangers pour orchestrer des arnaques sur Internet.

 

Le vol de Korean Air, parti de l’aéroport international de Techo près de Phnom Penh, a atterri à Incheon à 8h35. Dès leur embarquement, la police sud-coréenne a placé les suspects en détention, conformément à la loi nationale qui assimile les avions battant pavillon sud-coréen à une partie du territoire national.

 

Une opération d’envergure

 

Les autorités cambodgiennes ont arrêté la plupart des rapatriés lors d’une vaste opération contre plusieurs complexes criminels. Cinquante-neuf personnes ont été appréhendées pendant ces raids, tandis que les autres ont retrouvé la liberté après avoir dénoncé leur détention forcée. Certaines d’entre elles font déjà l’objet de notices rouges d’Interpol.

 

Environ 190 policiers sud-coréens ont accompagné les suspects à bord du vol pour garantir un transfert sécurisé. À leur arrivée à Incheon, 23 véhicules de police les attendaient sur le tarmac pour les conduire vers différents commissariats à travers le pays.

 

Cette opération constitue la plus importante menée par la Corée du Sud pour rapatrier des ressortissants impliqués dans des activités criminelles à l’étranger, et la troisième du genre depuis le début de l’année.

 

Contexte : violations massives et inaction des autorités cambodgiennes

 

Cette opération met également en lumière un problème plus large de violations des droits humains au Cambodge. Dans un rapport intitulé « I Was Someone Else’s Property » publié le 26 juin, Amnesty International accuse le gouvernement cambodgien de tolérer les abus commis dans plus de 50 centres d’escroquerie en ligne à travers le pays.

 

Après 18 mois d’enquête, l’ONG décrit des cas de traite humaine, de travail forcé, de torture et d’esclavage impliquant des milliers de victimes, souvent venues d’Asie, recrutées sous de fausses promesses d’emploi. Amnesty dénonce la passivité des forces de l’ordre cambodgiennes et demande la fermeture immédiate de ces sites ainsi que l’ouverture d’une enquête indépendante.

 

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