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ASEAN – HISTOIRE: Jacques Bekaert et l’Indochine des années 90

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 31/10/2018
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Notre ami Jacques Bekaert, vétéran journaliste belge basé à Bangkok, raconte ses souvenirs de reportage sur le site d’information spécialisé sur l’Asie Asialyst. Dans les années 90, à travers ses «Indochina Diaries» publiés dans le Bangkok Post, Jacques était l’un des points de repères de la communauté journalistique basée en Thaïlande. A lire pour se souvenir.

 

L’épisode que conte Jacques Bekaert dans la dernière livraison d’Asialyst est savoureux.

 

Il se passe à la frontière khméro-thaïlandaise, dans la ville cambodgienne de Pailin, en 1999.

 

Le lieu au cœur de son récit ne porte pas de nom.

 

Il s’agit d’un hôtel borgne et peu avenant.

 

Mais son propriétaire, lui, a un nom tristement connu.

 

Ieng Sary fut l’un des plus hauts dignitaires du régime Khmer Rouge au pouvoir au Cambdoge entre avil 1975 et janvier 1979, lorsque ces derniers furent délogés du pays par l’invasion de l’armée vietnamienne.

 

Ieng Sary était le beau frère du leader Khmer Rouge Pol Pot et le numéro trois du régime responsable du plus effroyable génocide commis en Asie du sud-est.

 

Il est décédé en mars 2013 à 87 ans avant d’avoir été jugé par le Tribunal International constitué par les Nations unies et le gouvernement cambodgien à Phnom Penh.

 

Suivre Jacques Bekaert dans les méandres de cette ville minière de Pailin est savoureux.

 

En témoigne cette anecdote sur les préférences aériennes de Ieng Thirith, femme de l’intéressée et sœur de l’épouse de Pol Pot, lorsqu’elle évoquait ses préférences en matière de vol: cette ex responsable des Khmers Rouges, décédée à Pailin le 22 aout 2015, avouait à notre confrère sa préférence pour Swissair, la défunte compagnie helvétique: «Elle m’avoua qu’elle préférait voler avec Swissair.

 

Vous savez me disait-elle que l’insigne de Swissair, c’est le drapeau rouge avec une croix blanche.

 

C’est un peu comme la croix rouge, et les terroristes n’osent pas attaquer ces avions-là. Je m’y sens en sécurité.»

 

La suite sur le site d’Asialyst.

 

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