Home Accueil CAMBODGE – HISTOIRE: Jacques Bekaert à Phnom Penh, la nostalgie d’une capitale

CAMBODGE – HISTOIRE: Jacques Bekaert à Phnom Penh, la nostalgie d’une capitale

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 21/01/2020
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Bienvenue dans les colonnes de Gavroche à notre ami Jacques Bekaert, longtemps chroniqueur des pays de l’ex Indochine française pour le Bangkok Post. Auteur d’un livre de mémoire que nous avons récemment chroniqué «A Wonderful World» (en anglais), Jacques fait son entrée parmi les éditorialistes de Gavroche, nous apportant sa mémoire, son savoir, et son sens de l’observation. Avec, en prime, son goût sur pour le vin qui, c’est certain, donnera lieu à de savoureux billets épicuriens. Mais pour l’heure, suivons Jacques Bekaert à son premier retour à Phnom Penh. Un retour… plutôt désabusé !

 

Nous démarrons ici une série de chroniques signées Jacques Bekaert, dont nous vous recommandons les mémoires tout juste parues en anglais sous le titre «A wonderful world»

 

J’avais découvert la capitale du Cambodge au printemps 1983. Une ville encore à moitié déserte, peuplée surtout de paysans Khmers et de petits marchands vietnamiens, heureux de trouver un pays suffisamment chaotique que pour ignorer les règles commerciales très strictes alors en vigueur dans leur patrie.

 

J’y suis retourné souvent, pour finir par y vivre, comme diplomate, à partir de 1993. J’ai vu la ville se développer, pas toujours dans un grand ordre urbanistique. Ses vieilles maisons faisant place –hélas-au béton, aux immeubles sans charmes qui défigurent tant de métropoles modernes dans le monde.

 

Mais il y avait le fleuve, les fêtes populaires, le nouvel an khmer avec ses jeux et ses ramwongs improvisés, la fête des eaux, et les nouveaux restaurants pas trop chers.

 

Et puis, et surtout, des amis, dont certains -comme le Roi Norodom Sihanouk- sont morts, hélas.

 

Aujourd’hui je vis a Bangkok, mais tout récemment je suis retourné par deux fois a Phnom Penh.

 

La ville a changé, des quartiers entiers, qui n’existaient pas il y a une douzaine d’années sont apparus. La campagne, partout, a reculé.

 

Il faudra environ une heure et demie au taxi pour se frayer un chemin pour aller de l’aéroport de Pochentong au numéro 18 de la rue 400, ou se trouve l’Hotel Anise Villa.

 

Près du Wat (Pagode) Lanka, et du monument de indépendance, l’Anise est sans doute l’un des plus calmes de la ville. Service souriant, piscine, fitness center, fort bon choix de petits déjeuners, cuisine ouverte jusqu’à tard le soir, avec un menu reprenant non seulement les classiques de la cuisine khmère, comme le Loc Lac, mais aussi des plats thaïs ou français, ainsi qu’une petite sélection de vins. Le vin, pour qui vient de Thaïlande, est ici bon marché. Une bouteille est taxée a 30 % contre près de 500% en Thaïlande. Et l’Anise est à trois minutes a pied d’un des magasin de l’empire Thai Huot, bouevard Mao Tse Tung, qui offre une très belle sélection de vins français et australiens. Sans parler de pâtes, fromages et même de foie gras. Et plus prés encore, au coin de la rue 400, il y a une énorme boutique, ultra moderne qui sur deux étages présente des vêtements neufs en solde. Ce qui fit le bonheur de Nee, ma fidèle assistante, qui lui rendit visite à peu près chaque jour.

 

Un petit bémol, l’hôtel Anis ne prend pas les cartes de crédit. Vous pourrez payer en Bahts ou en dollars, qui est la vraie monnaie du pays. La monnaie locale, le Riel, n’est pas convertible. Mais est acceptée sans problème par les multiples tuk tuk, made in India, et autres cyclos, quasi tous motorisés

 

Jacques Bekaert

 

www.anisevilla.com

 

reservation@anisevilla.com

 

Le dollars vaut 4,000 Riel

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