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ASIE – GEOPOLITIQUE : Les nouveaux alliés de Moscou ? Ils sont en Asie

Date de publication : 01/04/2023
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Vladimir Poutine Xi Jinping

 

Le choix géopolitique de la Russie ne fait plus de doutes à l’heure de la guerre en Ukraine.

 

La Chine et l’Inde sont désignées comme partenaires clés de la Russie sur fond d’isolement face aux Occidentaux, selon la nouvelle doctrine de politique étrangère russe publiée vendredi 31 mars, qui prévoit aussi de développer les relations avec l’Afrique et l’Amérique latine.

 

“L’approfondissement global des liens et de la coordination avec les centres mondiaux de pouvoir et de développement souverains amis situés sur le continent eurasien revêt une importance particulière”, peut-on lire dans ce document publié sur le site du Kremlin, au chapitre consacré à la Chine et à l’Inde.

2 Commentaires

  1. “Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres” Cette citation d’A Gramsci ( cahiers de prison, 1948-1951) éclaire la situation que nous connaissons en France et au delà. La Russie venant d’accéder à la présidence du conseil de sécurité de l’ONU gratifie le monde d’une nouvelle élucubration de 40 pages sur le nouvel ordre international au secours duquel elle vole. La charte des Nations Unies est le garant d’un équilibre international, depuis 1945, fondé sur l’égale souveraineté des États ainsi que des traités en découlant comme celui réprimant les crimes de génocide, normes du droit international auxquelles la Russie contrevient tout en bloquant, par son droit de veto, le fonctionnement des institutions. L’ainsi dénommée nouvelle doctrine russe n’est que discours renouvelé d’une visée néo-impérialiste sur la base d’une inversion du réel et d’un fantasme impérial consistant à se présenter, en Afrique notamment, comme parangon, avec le concours des milices Wagner, de la souveraineté territoriale des États comme elle dit le faire en Ukraine. Nous assistons à la résurrection de la théorie de la “souveraineté limitée” en vogue du temps de l’Union Soviétique. Il n’est pas certain que la Chine, momentanément d’accord, et pour des raisons tactiques, avec cette initiative accepte qu’un vassal, dont on s’accommode des prix cassés de son pétrole et de son gaz, s’arroge de porter le flambeau d’un tel combat.

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