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BIRMANIE – POLITIQUE : Face à Aung San Suu Kyi, les juges de la honte au service de la junte

Journaliste : Rédaction
La source : Gavroche
Date de publication : 06/12/2021
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Josep Borrel Birmanie

 

Le Haut Représentant de l’Union européenne Josep Borrell a vivement réagi, lundi 6 décembre, à l’annonce de la première condamnation d’Aung San Suu Kyi par un tribunal imposé par la junte militaire. Nous reproduisons sa déclaration.

 

Nous reproduisons ici la réaction de Josep Borrell, Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères.

 

Aujourd’hui, le président Win Myint, la conseillère d’État Aung San Suu Kyi et le maire Myo Aung ont été condamnés à des peines de prison en Birmanie. Leur procès était motivé par des raisons politiques. Il représente une nouvelle étape vers le démantèlement de l’État de droit et une nouvelle violation flagrante des droits de l’homme en Birmanie.

 

L’Union européenne condamne fermement ce verdict à motivation politique, qui constitue un nouveau revers majeur pour la démocratie en Birmanier depuis le coup d’État militaire du 1er février 2021.

 

Cette procédure constitue une tentative manifeste d’exclure les dirigeants démocratiquement élus, notamment Aung San Suu Kyi et la Ligue nationale pour la démocratie, du processus de dialogue inclusif préconisé par le consensus en cinq points de l’ASEAN.

 

L’Union européenne réaffirme qu’elle soutient pleinement les efforts déployés actuellement par l’ASEAN et par l’envoyé spécial de la présidence de l’ASEAN, en étroite coopération avec l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies.

 

Les actions des militaires témoignent d’un mépris total pour la volonté du peuple, exprimée clairement lors des élections de novembre 2020. Depuis le 1er février, le peuple de Birmanie a massivement rejeté le coup d’État militaire et démontré son désir inébranlable d’une nation dans laquelle l’État de droit, les droits de l’homme et les processus démocratiques sont respectés, protégés et soutenus.

 

L’incapacité à rétablir la démocratie jusqu’à présent, aggravée par la pandémie de COVID-19 et la violence et les conflits généralisés, entraîne le pays vers une crise humanitaire de grande ampleur. Il est impératif que les autorités militaires de Birmanie permettent un retour rapide de la Birmanie sur la voie de la démocratie.

 

L’Union européenne réitère ses appels urgents à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques ainsi que de toutes les personnes détenues arbitrairement depuis le coup d’État.

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