Les tensions entre la Thaïlande et le Cambodge connaissent un nouvel épisode. Malgré l’existence d’un accord de cessez-le-feu, Phnom Penh accuse Bangkok de poursuivre une campagne de désinformation en l’accusant, d’avoir récemment posé des mines antipersonnel le long de la frontière commune.

Selon les autorités cambodgiennes, les images et vidéos diffusées par la Thaïlande seraient falsifiées. Des experts cités par la presse de Phnom Penh estiment que cette pratique s’apparente à une violation du droit international, qualifiée de « perfidie », c’est-à-dire l’usage de tromperie en temps de guerre.

Face à ces accusations, le gouvernement cambodgien a appelé l’ASEAN à déployer sans délai une mission d’observation sur le terrain. L’objectif affiché : établir la réalité des faits et garantir la stabilité dans cette zone frontalière sensible.

Le lieutenant-général Maly Socheata, porte-parole du ministère cambodgien de la Défense nationale, a rappelé que les deux pays avaient convenu de ne pas partager de fausses informations. Cet accord a été l’un des treize points validés lors d’une réunion du General Border Committee à Kuala Lumpur, en Malaisie, le 7 août.

Chaque semaine, recevez notre lettre d’informations Gavroche Hebdo. Inscrivez-vous en cliquant ici.