Pour nous tous, il existe une infinité de lendemains possibles, et ce sont quelques-uns de ces lendemains qu’il nous est donné de nous approprier et d’habiter à la lecture de ce nouveau Jentayu. Tous ne sont pas de lointains lendemains : la minute qui vient, c’est déjà l’avenir. Et cette minute est tout aussi incertaine, tout aussi riche en possibles, qu’une autre minute s’écoulant un an ou cinquante ans ou deux cents ans plus tard. Tel est le thème du dernier numéro de Jentayu, notre revue littéraire préférée en Asie … Qui s’interroge sur son avenir.
Nous reproduisons ici le texte de présentation du dernier numéro de Jentayu, la revue littéraire francophone consacrée à l’Asie.
De l’Inde à la Chine, en passant par le Turkménistan, la Thaïlande, la Malaisie, Singapour, le Cambodge, les Philippines et Taïwan, les contextes de cet avenir changent, mais les imaginaires, eux, se côtoient et se répondent.
Si une distance subsiste d’une littérature à l’autre, ce n’est pas sans frottement voire collision occasionnelle, comme le décrit l’écrivain chinois Pan Haitian.
Les espoirs et les anxiétés s’y entrecroisent et s’y entrechoquent, la plume traversant parfois des zones d’une noirceur sépulcrale mais s’éclairant toujours à la lueur des étoiles, à la bougie de l’humour et de la poésie.
Que l’on soit propulsé dans une ville de verre ou au fonds d’un puits ou d’une impasse, les ombres danseront toujours sur les murs…
Jentayu prend le temps de réfléchir
Aujourd’hui, en cette minute même, c’est l’avenir de la revue qui occupe nos pensées : quelle suite donner à ces dix premiers numéros et à ces bientôt quatre hors-séries (le quatrième est en cours de préparation et sortira à l’hiver) ? Des questions se posent, nous allons prendre le temps de la réflexion et nous ne manquerons pas de recueillir vos avis, qui compteront pour beaucoup dans la suite qui sera donnée à cette aventure. De numéro 11, il n’est pas question pour l’instant… mais tout est possible.
En ces temps indécis où le pire comme le meilleur nous sont promis tous les quatre matins, choisissons de nous tourner vers la littérature pour sortir des images lénifiantes assénées à longueur de journée par nos médias dits « de masse ».
Ouvrons grand nos fenêtres, inspirons bien fort… Et tournons les pages.
Les éditions Jentayu tiennent à remercier toutes les personnes ayant accepté de faire partie de l’aventure de cette revue, et tout particulièrement les traducteurs et relecteurs qui ont généreusement donné de leur temps pour permettre à ce dixième numéro de voir le jour, par ordre alphabétique : Loïc Aloisio, Marcel Barang, Brigitte Bresson, Patrick Dechesne, Brigitte Duzan, Gwennaël Gaffric, Patricia Houéfa Grange, Irène Imart, Coraline Jortay, Matthieu Kolatte et ses étudiants, Marie Laureillard et Christophe Macquet.
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