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GAVROCHE – ÉDITORIAL: Ambassadeur de France, une mission décisive

Journaliste : Rédaction
La source : Gavroche
Date de publication : 02/03/2021
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Gavroche a eu, cette semaine, le plaisir de publier l’entretien exclusif accordé à notre chroniqueur François Doré par l’Ambassadeur de France en Thaïlande Thierry Mathou. Deux hommes que leur fine connaissance des cultures asiatiques relient naturellement. Mais à quoi sert un Ambassadeur à l’heure d’internet et des réseaux sociaux ? Pourquoi, si souvent, les Ambassades de France et leur personnel deviennent ils la cible de la colère et du ressentiment des français de l’étranger ? Et surtout, à quoi sert encore la diplomatie lorsque survient un coup d’État militaire comme c’est le cas en Birmanie ? Ces questions, Gavroche veut les poser pour alimenter le débat dans les pays qui nous concernent, à commencer par le royaume de Thaïlande…

 

Oui, posons la question crûment: a quoi sert un ambassadeur ? Et comment faire pour que l’équipe diplomatique et consulaire, retranchée derrière les murs de l’Ambassade, soit davantage perçue comme en phase avec les besoins des français de l’étranger ? Poser cette question, c’est faire œuvre de service public. Les médias sont là pour relayer les interrogations et permettre d’y répondre. Gavroche – comme les autres plate-formes d’informations francophones auxquelles nous souhaitons les plus belles réussites – est un trait d’union. Mais quid des résultats ? L’Ambassadeur de France en Thaïlande Thierry Mathou a promis, dans cet entretien, d’aller sur le terrain. C’est en effet indispensable. Seule la rencontre directe avec la communauté française peut permettre de trouver des solutions aux problèmes posés. En n’oubliant pas qu’une Ambassade a aussi pour mission de représenter la France et son gouvernement dans le pays hôte…

 

Que faire de la diplomatie, aussi, lorsque les armes parlent et que la répression s’abat sur une population résolue à manifester pour ses droits ? Une ambassade, par définition, n’est-elle pas condamnée au mutisme et au silence ? Existe-t-il une troisième voie qui permette aux diplomates d’intervenir dans le débat public local, voire de peser sur celui-ci, sans pour autant interférer et risquer l’incident…diplomatique ?

 

Merci, monsieur l’Ambassadeur, pour avoir répondu à nos questions comme l’avait fait votre prédécesseur Jacques Lapouge ou comme l’a fait votre collègue en Birmanie, Christian Lechervy. Gavroche a le nez dans le ruisseau de l’Asie. Mêlé à votre fine connaissance de la culture locale et ajouté aux connaissances de spécialistes comme François Doré, notre flair de «petit asiate» peut parfois être d’un grand secours. Nous sommes à votre écoute.

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