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INDE- FRANCE : Le ministre indien des Affaires étrangères au Figaro: « Les Européens comprennent que ce qui se passe dans l’Indo-Pacifique les concerne »

Journaliste : Rédaction Date de publication : 26/02/2022
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Subrahmanyam Jaishankar

 

Gavroche reprend ici des extraits d’un entretien accordé au Figaro par Subrahmanyam Jaishankar à l’issue de la conférence ministérielle sur l’Indo-Pacifique organisée à Paris par la présidence française de l’Union européenne.

 

Vous participez à cette conférence à Paris sur l’Indo-Pacifique. Quelle importance accordez-vous à cette rencontre?

 

Le seul fait que cette conférence ait lieu est très important. Pendant longtemps, à l’exception remarquable de la France, la plupart des pays européens étaient peu ou pas impliqués sur l’Indo-Pacifique. Les choses changent. L’Union européenne a désormais une stratégie indo-pacifique, la France, bien sûr, mais aussi l’Allemagne et les Pays-Bas ont la leur. Le Royaume-Uni aussi. Les Européens comprennent mieux que ce qui se passe dans l’Indo-Pacifique les concerne et que le monde ne s’arrête pas à la périphérie de l’Europe.

 

Quelles sont vos préoccupations au sujet de la Chine dans cette région? Comment voyez-vous l’initiative des nouvelles routes de la soie?

 

Ma préoccupation est que les relations internationales doivent respecter de grands principes. Nous voulons tous le respect du droit international, de l’intégrité territoriale, de la souveraineté nationale et des biens communs. Nous souhaitons que les initiatives des uns soient transparentes, qu’elles ne comportent pas d’objectifs cachés. Si les initiatives du pays A ou du pays B respectent ces principes, très bien.

 

L’Union européenne et l’Inde discutent depuis quinze ans d’un accord de libre-échange. Quand va-t-il aboutir?

 

Une tentative d’accord a échoué en 2013. M. Modi est arrivé au pouvoir en 2014 et a manifesté son intérêt de relancer les discussions, mais l’Union européenne n’a pas répondu. Jusqu’en 2021, jusqu’au sommet de Porto, il n’y a quasiment pas eu de discussion. Une nouvelle énergie et un certain sentiment d’urgence ont été réinsufflés sur ce dossier. Les accords de libre-échange, surtout avec l’Union européenne, sont très complexes. Nous y avons intérêt car l’UE est notre premier partenaire commercial.

 

L’intégralité de l’entretien est à lire sur le site du Figaro.

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