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POLAR: Bangkok est une ville sacrément «noire»

Journaliste : Patrice Montagu Williams
La source : Gavroche
Date de publication : 18/07/2019
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On continue avec les « incontournables » de Gavroche à lire pendant votre été si vous vous trouvez ces jours-ci en France, entre plages et maison de campagne. Bangkok et sa fébrilité de mégapole vous manque ? Une solution : ce recueil de douze nouvelles publié par nos amis des éditions Gope. Elles lèvent le voile sur un Bangkok entre ombre et lumière, entre réalité et cauchemar.

 

Ils sont douze, comme les Apôtres : John Burdett, Pico Iyer, Eric Stone, Colin Cotterill, Dean Barrett, Timothy Hallinan, Christopher G. Moore, Collin Piprell, Alex Kerr, Vasit Dejkunjorn, Stephen Leather et Tew Bunnag.

 

Tous écrivains, spécialistes de la Thaïlande, ils ont uni leurs talents pour montrer que le noir ne connaît aucune frontière géographique.

 

Tous ces écrivains ont acquis une notoriété internationale. Certains d’entre eux ne sont pas des auteurs de romans policiers, ni même des auteurs de fiction.

 

Ce qui les rassemble, c’est leur profonde connaissance de Bangkok et de la culture locale, ainsi que leur passion pour les histoires bien construites. Chaque nouvelle comporte sa propre identité, allant de la poésie pure à l’enquête policière classique.

 

C’est que, derrière le sourire thaï et le wai si gracieux, se cache un monde violent, un monde où perdre la face peut être mortel, un monde où, la plupart du temps, rien n’annonce le danger.

 

Sous la surface raffinée, sous le charme et la douceur de ce paradis tropical, se cachent des personnages à l’existence cabossée, des ratés, des truands sans scrupules, mais aussi des flics, parfois véreux, souvent honnêtes. Tous ont un point commun : ils sont rongés par des doutes existentiels.

 

Les douze Nouvelles

 

« Autant en emporte l’Orient », de John Burdett : le narrateur, après avoir découvert le journal de son oncle, sorte de brebis galeuse de la famille, va s’installer en Thaïlande et découvrir les légendes de ce pays.

 

« L’inspecteur Zhang et le meurtre du gangster thaï », de Staphen Leather : l’inspecteur Zhang et le sergent Lee, de la police de Singapour, vont en Thaïlande pour ramener un prisonnier. À l’atterrissage, un passager est mort assassiné. Vraisemblablement, il a été tué un quart d’heure avant l’arrêt de l’appareil. L’inspecteur Zhang va devoir résoudre ce mystère.

 

« Mille et une nuit », de Pico Iyer : après la perte de sa femme, le narrateur va quitter l’Angleterre, et se rendre en Thaïlande. Il va se perdre dans le Bangkok nocturne, pour mieux se retrouver.

 

« Crâne-coupé », de Colin Cotterill : Samart Wichaiwong est plus connu sous le nom de professeur Wong. Sa profession de devin a fait sa renommée. La police va lui demander de l’aide dans une affaire qui va lui rappeler qu’en vérité il n’est qu’un charlatan.

 

« Dauphins SA », de Christopher G.Moore : entre réalité et jeux vidéo virtuels, Chinapat, un jeune Thaïlandais au crâne rasé, joue au tueur à gages et est engagé pour assassiner Tanaka, une activiste qui lutte contre le massacre des dauphins par les Japonais.

 

« Une femme libérée », de Tew Bunnag : Phi Nok, un jeune homme rencontre son amie Nong Maew, jeune femme entretenue par un riche industriel, Khun Taworn. Dans un centre commercial, ils se croisent sur un escalator, et Phi Nok reconnait en l’industriel son ancien amour, qu’il avait rencontré dans un bar.

 

« Hansum man », de Timothy Hallinan : un ancien du Vietnam s’exile à Bangkok. Un matin, mal réveillé, il part à la recherche de la femme avec qui il vit, Jah. Mais il ne fait pas bon se perdre dans les bas-fonds de la mégalopole.

 

« Le jour s’est levé », de Alex Kerr : un jeune homme est assassiné, poignardé dans le métro aérien de Bangkok. Le narrateur, journaliste pour un quotidien new-yorkais, reçoit un appel de son rédacteur en chef : il a 24 heures pour enquêter sur cette affaire que la police a bâclée sans trouver le coupable.

 

« La mort d’une légende », de Dean Barrett : deux tueurs à gages se retrouvent dans l’appartement de leur future victime, une véritable légende dans la pègre. Un huis clos drôle et plein de rebondissements.

 

« L’épée », de Vasit Dejkunjorn : vie et mort d’un inspecteur corrompu.

 

« Bras de fer autour d’une glacière », de Eric Stone : comment un journaliste économique, qui a l’habitude de manger sa soupe de poisson auprès d’une vendeuse ambulante, assiste à la résolution du vol de sa glacière contenant son poisson de façon tout à fait non violente.

 

« Canicule mortelle », de Collin Piprell : une journée passée en compagnie de Chaï, un tueur, permet de décrire la vie des Thaïlandais de l’intérieur..

 

Les voix, si particulières, de ces douze auteurs résonneront encore en vous bien après que vous ayez refermé ce livre.

 

Ici pour en savoir plus.

 

Patrice Montagu Williams

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