Alors que les relations entre les États-Unis et la Chine ne cessent de se dégrader, Taïwan a finalisé vendredi 14 août l’achat d’avions de chasse F-16 à l’avionneur américain Lockheed Martin pour 62 milliards de dollars.

Qui acceptera de défendre Taïwan face à Pékin, sinon les Taïwanais eux mêmes et les États-Unis, leur protecteur traditionnel ?

A l’heure où Xi Jinping, le leader suprême chinois, resserre son étreinte sur Hong Kong sans provoquer de réactions internationales majeures, le ministère américain de la défense a annoncé vendredi un contrat de 62 milliards de dollars sur 10 ans avec Lockheed Martin pour la nouvelle production d’avions F-16 à destination de Taïwan.

L’île, que la Chine considère comme une partie de son territoire, a obtenu l’an dernier le feu vert de Washington pour l’achat de 66 F-16 de nouvelle génération, qui lui permettront de moderniser ses défenses.

Taïwan dispose déjà d’une flotte de F-16 achetée en 1992.

Le nouveau contrat, qui, selon le Pentagone, porte sur une commande initiale de 90 jets, prévoit des avions plus modernes dotés des technologies et des armements les plus récents.

Ce contrat intervient deux jours après la visite à Taïwan de la plus haute délégation américaine depuis 1979. Mais la question demeure: le gouvernement démocratique de l’île sera-t-il appuyé par la communauté internationale en cas de mouvement brusque de l’armée chinoise en direction de son territoire ?

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