Free Porn
xbporn

1xbet وان ایکس بت 1xbet وان ایکس بت 1xbet وان ایکس بت 1xbet وان ایکس بت 1xbet وان ایکس بت 1xbet وان ایکس بت 1xbet وان ایکس بت 1xbet وان ایکس بت 1xbet 1xbet سایت شرط بندی معتبر 1xbet وان ایکس بت فارسی وان ایکس بت بت فوروارد betforward سایت بت فوروارد سایت betforward 1xbet giriş
Home Accueil THAILANDE Conflit Politique – Eléphant futé prévoit une journée « rouge »

THAILANDE Conflit Politique – Eléphant futé prévoit une journée « rouge »

Journaliste : Philippe Plénacoste
La source : Gavroche
Date de publication : 17/12/2012
0

Bangkok, 13h00. Alors que des millions de Thaïlandais se préparent à rentrer chez eux pour fêter le Nouvel an bouddhiste, les « chemises rouges » continuent de paralyser la capitale et tentent en ce moment même de perturber le sommet élargi de l’Asean, qui se déroule depuis ce matin à Pattaya. Le Premier ministre, qui a déclaré ce vendredi «jour férié», compte sur une «démobilisation» et une «application stricte de la loi».

 

Hier soir, les habitants du quartier de Victory Monument, l’un des centres névralgiques de Bangkok, n’en revenaient toujours pas de voir les avenues menant à la grande place désertée par les automobilistes. Tout fier dans son bolide électrique, un gamin, guidé par son père, s’était approprié ce terrain de jeu grandeur nature. D’autres, plus âgés, s’entraînaient à quelques figures acrobatiques sur leurs planches de skate au milieu d’une avenue, tandis que des jeunes ados aux cheveux décolorés profitaient de l’absence de policiers pour s’adonner à des rodéos sauvages sur leurs motos transformées en bolides. Alors que le gérant d’un Mc Donald, inquiet, demandait à des journalistes s’ils pensaient que les rouges allaient rester là toute la nuit, les commerçants commençaient à fermer boutique, sans savoir s’ils rouvriraient le lendemain.

 

Sur la place, devant le monument qui commémore la « victoire contre les Français », environ trois à quatre mille personnes avaient bravé la pluie pour rejoindre la petite cinquantaine de chauffeurs de taxi qui, depuis le début de l’après-midi, bloquaient tous les accès avec leurs véhicules. Un cauchemar pour des milliers de Bangkokois pris dans des embouteillages monstrueux, d’autant que d’autres artères avaient elles aussi été cloisonnées, sans que les forces de l’ordre, absentes, n’interviennent.

 

Le Premier Ministre est apparu hier soir à la télévision vers 20h30, pour déclarer ce vendredi « férié ». Abhisit a réitéré sa confiance dans la capacité du gouvernement à gérer cette crise, et a prévenu les manifestants «beaucoup moins nombreux que mercredi» a-t-il précisé, que le gouvernement allait «commencer à faire respecter la loi» en cas de débordements incontrôlables.

 

Les leaders des chemises rouges de leur côté tentent depuis hier soir de mobiliser leurs troupes pour qu’elles rejoignent Pattaya afin de perturber le sommet de l’Asean. Ce matin, selon l’un des porte-parole du mouvement joint par téléphone, ils n’étaient «qu’un à deux mille» à avoir rejoint la station balnéaire située à 150 km de Bangkok, mais les leaders espéraient «continuer à mobiliser leurs supporters». Le chef de la police Viroj Phaholphaet, cité par le quotidien en ligne The Nation, a déclaré quant à lui que la « situation était normale» et que huit mille policiers verrouillaient l’accès à Pattaya. Mais un résident français, joint il y a quelques minutes par téléphone, faisait état de «cinq cents à mille manifestants» approchant l’hôtel Royal Cliff. Le barrage dressé à l’intersection de Pranumnak, situé à 400 mètres de l’hôtel où sont réunis les chefs d’Etat, a été forcé «sans résistance des policiers anti-émeute, au nombre d’une centaine». Les manifestants se sont ensuite positionnés «devant les grilles du centre de convention où se déroule le sommet», affirme le résident français qui peut observer la foule depuis son balcon.

 

Les rouges semblent donc engagés dans une course contre la montre qui pourrait s’arrêter ce soir où à la fin du week-end si le gros des manifestants décide de rejoindre leurs familles pour fêter le Nouvel an. En attendant, des millions de personnes se demandent si elles pourront quitter la capitale en échappant à la vague rouge et aux chauffeurs de taxi qui menacent de «tout bloquer».

 

Philippe Plénacoste

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Les plus lus