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THAILANDE : Les pièges et arnaques à éviter

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 24/04/2013
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La Thaïlande, ses plages, ses rizières, ses temples, ses sourires… et ses mirages ! Comme dans tous les pays de grande affluence touristique, le royaume n’est pas en reste question arnaques en tous genres. Du simple chauffeur de taxi qui ne rend jamais la monnaie aux menaces plus sérieuses, le sourire peut être parfois trompeur… Tour d’horizon des pièges et arnaques à éviter pour ne pas finir vos vacances sur la paille ou au poste de police !

 

Les transports

 

Taxi à l’aéroport

 

Que celui qui n’a jamais pris un taxi en Thaïlande lève la main. Que celui qui ne s’est jamais fait avoir sur le prix d’une course lève les deux mains ! Les chauffeurs de taxi bangkokois ne sont pas les derniers à tenter de grappiller quelques dizaines de bahts aux touristes « bizuts ». Mais ils passent pour des enfants de cœur par rapport à leurs collègues de Phuket, Samui ou encore Hua Hin, qui travaillent tous pour le compte de corporations à tendance mafieuse. Ces dernières ont mis la main sur les transports publics, imposant des prix exorbitants, sous l’œil parfois bienveillant des autorités locales… « Taxi Sir ? »

 

Le taxi “sauvage”

 

Leur proie : Les passagers hagards qui semblent chercher leur chemin ou un transport plus économique que le taxi.

 

Terrain de chasse : Les halls d’arrivée des aéroports.

 

La technique : Ils se fondent dans la foule et une fois leur cible repérée, lui proposent leurs services en se faisant passer pour un taxi de l’aéroport.

 

Le piège : Ils n’ont pas de licence et risquent de vous matraquer sur les prix une fois arrivé à destination. Vous n’aurez alors pas d’autre choix que de régler la note ou de voir votre « aimable » chauffeur vous menacer… Ne comptez pas sur l’aide des employés de l’hôtel, on ne s’occupe pas des affaires des autres ici.

 

Le danger : De vous faire embarquer pour une destination inconnue avant de vous faire dépouiller sous la menace d’une arme. On déplore hélas par le passé plusieurs affaires de touristes assassinés.

 

Que fait la police ? Les services de sécurité des aéroports font la chasse aux taxis sauvages avec un certain succès, notamment à l’aéroport Suvarnabhumi. Ces derniers sont « blacklistés » et encourent de fortes amendes s’ils se font prendre.

 

Le conseil : Rejoindre la file des taxis publics autorisés à prendre des passagers et payer la surcharge de 50 bahts. Vous obtiendrez un reçu qui servira de réclamation en cas de problème. Assurez-vous toutefois que le chauffeur déclenche son compteur. Dans le cas contraire, demandez à descendre, cela devrait le dissuader.

 

La limousine

 

Leur proie : Tous les passagers pressés.

 

Terrain de chasse : Les aéroports, à la sortie des bagages.

 

La technique : Ils cueillent les passagers dans la zone des bagages et récidivent avant leur sortie de la zone protégée.

 

Le piège : Tomber dans le panneau ! Une limousine est un taxi privé proposé par une société de transport accréditée par les aéroports, dont les courses sont deux à trois fois plus élevées qu’un taxi public. Pour le prix, vous aurez droit à un chauffeur en tenue et une belle carrosserie, voire même un taxi londonien.

 

Le danger : Aucun, si ce n’est de voir votre budget vacances fondre plus vite que prévu…

 

Que fait la police ? Le racolage a quasiment disparu, les hôtesses étant priées d’aguicher de derrière leur comptoir.

 

Le conseil : Faites votre choix ! Un train rapide relie dorénavant l’aéroport au centre-ville en quelques minutes pour un prix dérisoire. Mais le taxi-meter reste le moyen le plus économique si vous voyagez à plusieurs.

 

Le taxi “meter”

 

Leur proie : Les touristes « bizuts »

 

Terrain de chasse : Aéroports, centre de Bangkok, proximité des hôtels

 

La technique : Elles sont multiples mais ont toutes le même but : ne pas déclencher le compteur (meter en anglais) pour profiter d’une course majorée à la tête du client.

 

Le piège : Certains chauffeurs de taxi parient sur l’incrédulité ou le manque de méfiance des touristes fraîchement débarqués. Il est souvent trop tard quand le passager s’aperçoit que le compteur n’a pas été actionné. Il devra alors négocier le prix de la course, jamais à son avantage… D’autres proposent aux touristes un tarif fixe pour les emmener à leur destination. Enfin, certains, réunis en bandes organisées, sont stationnés près de grands hôtels, des boîtes de nuit ou de lieux touristiques. Ceux là annoncent aussitôt la couleur : pas de « meter » bien que la loi leur interdise… Ils opèrent bien souvent sous la bienveillance des policiers en service, la corruption étant l’un des sports favoris de tout fonctionnaire qui se respecte.

 

Que fait la police ? Elle enregistre votre plainte, à condition d’avoir noté le numéro de la plaque d’immatriculation, composé de 4 chiffres et de deux lettres… de l’alphabet thaï.

 

Le conseil : Avant de monter dans un taxi, indiquez au chauffeur votre destination, pointez le meter du doigt et dites « paï meter ? ». Recommencez l’opération autant de fois que nécessaire…

 

Les bus de Khaosan

 

Leur proie : Les backpackers et autres « cheap Charlie »

 

Terrain de chasse : Khaosan Road à Bangkok

 

La technique : Ils proposent des prix imbattables vers les destinations fréquentées par les touristes à petit budget.

 

Le piège : Un seul arrêt « pipi » sur le trajet et le risque de vous réveiller le matin sans argent, ni papiers.

 

Le danger : De risquer votre peau dans ces véhicules hors d’usage, mal entretenus, inconfortables et conduits par des chauffards irresponsables qui carburent au Red Bull.

 

Que fait la police ? Peu de contrôle, mais elle peut suspendre les licences des opérateurs en cas de faute grave avérée… ou d’accident !

 

Le conseil : Vous rendre à l’une des trois grandes gares routières de la capitale et emprunter les bus inter-régionaux. Pour 100 ou 200 bahts de plus, vous aurez droit à plus de confort et de sécurité.

 

La prostitution


Soi Cow Boy à Bangkok

Soi Cow Boy à Bangkok

 

Ah, les Thaïlandaises, la douceur, l’amour… Les bonnes comme les mauvaises expériences sont légion. Notre modèle judéo-chrétien de pensée trouve un écho très différent en Thaïlande où les mœurs et les tabous ne sont pas les mêmes, où la prostitution, quoiqu’officiellement interdite, a une réputation mondiale, où la séduction est omniprésente, où l’argent est implicite et où les pièges sont d’autant plus nombreux. Petit tour d’horizon des traquenards à éviter pour que les (heureuses) rencontres ne virent pas au plumage…

 

Les “baronnes”

 

Leur proie : Les touristes « sentimentaux », seniors de préférence, qui croient possible de sortir ces jeunes demoiselles des chemins de la prostitution et de vivre un véritable amour réciproque.

 

Terrain de chasse : Gogo bars, beer bars, salons de massage, boîtes de nuit fréquentées par les farangs.

 

La technique : Obtenir une « rente » régulière sous des motifs illusoires et sensibles (problème d’argent, parent malade, besoin de soutien sentimental et financier…), pendant votre séjour et après votre départ de Thaïlande.

 

Le piège : Après un premier round d’observation, la baronne actionne la fibre sentimentale et cherche à vous entraîner dans une relation « durable », qui débouchera, qui sait, sur une belle histoire d’amour ! Mais voilà qu’un un beau matin, elle vous annonce que son vieux grand-père malade a été hospitalisé…

 

Le danger : Devenir aveugle

 

Que fait la police ? Elle vous dirige vers une cellule d’écoute et tente de vous éclairer !

 

Le conseil : Tenez-vous en à une rencontre « cash » et sans lendemain.

 

Les “katoys”

 

Leur proie : Les touristes chamboulés par ces demoiselles peu farouches, aux vêtements sexy et aux formes spectaculaires.

 

Terrain de chasse : Les lieux de prostitution, la rue, les trottoirs quand il y en a.

 

La technique : Vous entraîner dans votre chambre d’hôtel en dodinant des fesses.

 

Le piège : Alors que vous êtes sous la douche, la demoiselle glisse discrètement dans votre bière de quoi endormir un éléphant pendant deux jours…

 

Le danger : De vous réveiller le lendemain soir dans le plus simple appareil, sans argent, passeport, montre et autres objets de valeur. « Thank you Sir (voix grave). See you again ! (voix aiguë) »

 

Que fait la police ? Elle prend votre plainte, le descriptif de votre « amie » et place votre dossier au-dessus de la (grande) pile en souffrance…

 

Le conseil : Les Thaïlandaises ne mesurent pas un mètre quatre-vingt, n’ont pas de poitrines démesurées, ne se passent pas les mains dans les cheveux à chaque déhanchement et n’ont pas la voix grave, ni trop aiguë…

 

Loisirs (locations, excursions, shopping)

Jet-ski à Phuket

Jet-ski à Phuket

 

La Thaïlande n’échappe pas aux règles de la supercherie pour touristes dans les domaines du loisir notamment, où les arnaques sont nombreuses. Quelques points communs entre tous ces guet-apens : les touristes sans repères, la bonne arnaque étant celle qui vous mettra en confiance et que vous ne soupçonnerez pas.

 

Les loueurs de jet-ski

 

Leur proie : N’importe quel touriste étranger, petit, grand, ou en famille…

 

Terrain de chasse : Les plages de Pattaya et de Phuket.

 

La technique : Faire financer leurs motos/vélos/scooters des mers en facturant au client des réparations pour des dommages dont il n’est pas responsable.

 

Le piège : Lors de la signature de votre contrat, vous n’avez pas remarqué que la coque de votre jet-ski avait un gros choc, et pour cause, il aurait fallu le soulever…

 

Le danger : Devoir débourser une somme incroyable avec le sentiment toujours agréable de vous être fait avoir…

 

Que fait la police ? Lorsque le client ne veut pas régler la somme réclamée, le loueur appelle un policier dont il a le numéro ; ce dernier se rend sur les lieux et sert de médiateur. Vous finirez par payer un peu moins cher. Le policier, lui, repart avec sa commission…

 

Le conseil : N’hésitez pas à faire un état des lieux minutieux lorsque vous louez un jet-ski. Prenez des photos, les loueurs honnêtes ne s’y opposeront pas.

 

Les loueurs de moto

 

Leur proie : N’importe quel touriste motorisé.

 

Terrain de chasse : Toutes les villes touristiques où on loue des motos aux touristes étrangers.

 

La technique : Voler la moto qu’ils vous ont louée. Munis d’un double des clés, ils dérobent la moto que vous aurez garée devant votre logement sans se faire remarquer ou avec la complicité d’un gardien.

 

Le piège : En Thaïlande, la location de moto n’inclut pas d’assurance contre les dégâts matériels, encore moins contre le vol.

 

Le danger : Devoir rembourser la moto séance tenante !

 

Que fait la police ? Elle vous reçoit avec le loueur qui dépose plainte pour vol et contre vous si vous ne voulez pas l’indemniser.

 

Le conseil : Achetez un antivol ou garez-vous dans un lieu surveillé. Ne faites pas toujours confiance aux gardiens.

 

Les excursions

 

Leur proie : Pigeons en grappe ou isolés.

 

Terrain de chasse : Circuits touristiques, attractions.

 

La technique : Vieille comme Hérode, elle consiste à vous emmener dans des lieux divers et variés sous prétexte de vous montrer le processus de fabrication artisanale de tel bijou, telle laque ou telle soie… Vous en sortirez les bras chargés de jolis cadeaux à offrir sur lesquels votre guide, chauffeur, agence locale, hôtel touchent tous de juteuses rétro-commissions.

 

Le piège : De payer plein pot alors que vous pensiez avoir fait une bonne affaire après avoir négocié au cordeau avec la vendeuse… En effet, les rétro-commissions peuvent atteindre 40 à 50% du prix de vente. Certaines agences ne rémunèrent leurs guides que sur ces commissions. Des compagnies de bus offrent même aux tours opérateurs locaux la gratuité du transport, à condition que soient inclus dans leurs circuits des « arrêts obligatoires ».

 

Le danger : Que votre excursion culturelle se transforme en journée shopping…

 

Que fait la police ? Étrangement, ce business est plus ou moins réglementaire, à condition que les magasins déclarent les sommes rétrocédées, ce qui est sujet à interprétation… La police reçoit par contre de nombreuses plaintes de touristes isolés ayant acheté de fausses pierres précieuses au prix fort après s’être fait embarquer par de faux guides ou de vrais chauffeurs de tuk tuk. Mais ils sont souvent incapables de se rappeler du nom de la boutique, et encore moins de son emplacement…

 

Le conseil : Ignorez les rabatteurs qui veulent sympathiser et les chauffeurs de tuk tuk ou de taxi avec brochure en main qui vous feraient passer un massage parlour pour un temple… Lorsque vous achetez une excursion ou un circuit touristique, précisez à votre guide ou chauffeur que vous ne descendrez pas du bus si de tels arrêts sont prévus.

 

LE BEABA. Chocs culturel, linguistique, thermique : les « erreurs » à éviter au quotidien pour un séjour sans ombre. Alors, le saviez-vous ?

 

Qu’on ne peut pas…

 

– marcher sur les trottoirs (ils sont quasi-inexistants ou, quand ils existent, ressemblent à un champ de mines.)

 

– serrer la main ou faire la bise à un(e) Thaïlandais(e). Pire, rouler un patin en public !

 

– se balader torse nu dans les rues, ni pratiquer le nudisme.

 

– monter à plus de quatre sur une moto ou huit dans un taxi.

 

– acheter de l’alcool entre 14h et 17h et entre minuit et 11h, mais on a jamais compris pourquoi…

 

Qu’il vaut mieux…

 

– ne pas risquer votre de vie en traversant sur un passage piétons.

 

– ne pas faire perdre la face à un Thaïlandais, quelle que soit la manière utilisée…

 

– se munir de « linges froids », véritable remède miracle contre la sudation, vendus en deux tailles dans les 7-11.

 

– montrer une pièce d’identité (même si vous avez les cheveux grisonnants) pour entrer dans les boîtes de nuit, interdites aux moins de 20 ans.

 

Qu’il faut dire…

 

– « Maï saï pik » (pas de piment) quand vous passez une commande si la nourriture épicée vous met la bouche en feu.

 

– « Sawadee khaaaa », « sawadee krap » (bonjour) ou l‘un ou l’autre si vous êtes, dans l’ordre, une femme, un homme, par encore sûr.

 

– « Paï doué mai ? » (je peux venir avec toi ?) si vous ne voulez pas rentrer seul le soir.

 

– « Paï meter mai ? » (vous mettez le compteur ?) avant de monter dans un taxi.

 

Malto C. (avec David Hegron) / www.gavroche-thailande.com

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