Les thaïlandais comptent, on le sait, parmi les populations les plus connectées aux réseaux sociaux. Que le sergent tueur de Korat ait posté plusieurs billets justifiant ses actes n’est donc pas une surprise. Facebook, qui a maintenant bloqué son compte, a présenté ses excuses et ses condoléances aux familles des victimes. Deux «hashtags» permettent de suivre de prés sur Twitter cette catastrophe survenue à Korat: #KoratShootingRampage et #SaveKorat

Le géant Facebook a adressé ses condoléances aux victimes et à leurs familles après le massacre de Korat en Thaïlande, déclarant qu’il n’y a pas de place sur Facebook pour quiconque commet ou soutient de telles atrocités.

«Nous avons supprimé les comptes du tireur de nos services et nous travaillerons sans relâche pour supprimer tout contenu contrevenant lié à cette attaque dès que nous en aurons connaissance» a ajouté Facebook.

Une femme interviewée par la télévision thaïlandaise Channel One a déclaré qu’elle avait entendu des coups de feu lorsqu’elle était au centre commercial et qu’elle s’était cachée dans un magasin de vêtements avec d’autres personnes avant de s’échapper.

Le tireur s’était d’abord rendu dans une maison de la ville pour y tuer deux personnes avec lesquelles il était en contact, avant de se rendre au magasin d’armes d’une base militaire et de prendre un nouveau pistolet, a indiqué la police locale.

Il a également tiré sur des gens de la base militaire, ont-ils déclaré.

Les hashtags #KoratShootingRampage et #SaveKorat étaient en vogue sur les réseaux sociaux en Thaïlande.

Le ministre de la Santé publique, Anutin Charnvirakul, a demandé sur sa page Facebook des dons de sang dans quatre hôpitaux des environs de Korat.

Nakhon Ratchasima est l’une des plus grandes villes du nord-est de la Thaïlande, une zone de riziculture et l’une des régions les plus pauvres du pays de 69 millions d’habitants.