Le leader du parti Move Forward a remporté une première victoire lorsque les électeurs thaïlandais ont rejeté, à l’issue des élections législatives du 14 mai, le régime militaire conservateur en place depuis un coup d’État en 2014.

Mais il a besoin du soutien des législateurs nommés par les mêmes dirigeants militaires pour obtenir une majorité. La décision doit intervenir ce jeudi 13 juillet.

Pita est également confronté à des défis juridiques de dernière minute qui pourraient le disqualifier.

Son alliance dispose de 312 voix, soit 64 de moins que les 376 voix requises pour être élu premier ministre.

Toutefois, le chef du parti progressiste Move Forward a déclaré qu’il avait confiance en lui avant le vote parlementaire.

“Je ferai de mon mieux pour montrer ma vision et dissiper les doutes de tous les sénateurs”, a-t-il déclaré.

M. Pita a également déclaré qu’il y avait des tentatives pour “empêcher le gouvernement majoritaire du peuple de diriger le pays de diverses manières”.

“C’est tout à fait normal pour le chemin vers le pouvoir dans notre pays… Je suis encouragé et j’ai bon espoir d’arranger les choses au fur et à mesure jusqu’à ce que mon rêve et celui du peuple puissent être réalisés”, a-t-il déclaré à la chaîne de télévision Thai Rath.

Outre les voix dont il aurait besoin, M. Pita a semblé subir un nouveau coup dur pour ses ambitions mercredi, lorsque la Cour constitutionnelle thaïlandaise, notoirement conservatrice, a accepté une recommandation de la Commission électorale visant à le disqualifier.

La Cour a déclaré qu’elle examinait à présent deux plaintes contre le leader de Move Forward, l’une selon laquelle il détient des parts dans une société de médias – bien que cette société n’ait pas encore été déclarée – et l’autre selon laquelle il n’a pas encore été élu.

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