Pijarn Cheawpattanawong, membre du comité exécutif du People’s Party (opposition, donné favori pour les prochaines législatives) et responsable de la campagne électorale du parti à Bangkok, a tenu une conférence de presse urgente lundi 29 décembre pour annoncer le remplacement de Boonrit Weerarungroj, candidat du parti dans la circonscription Bang Phlat–Bangkok Noi, après la découverte d’un lien avec une société impliquée dans le blanchiment d’argent.
À 10h45, au Bureau de répression des stupéfiants (NSB), M. Boonrit Weerarungroj, surnommé « Bank », candidat du People’s Party dans la circonscription 33 à Bangkok, a été placé en garde à vue par les officiers du NSB pour prise d’empreintes digitales, dans le cadre de cette affaire, après un raid à son domicile dans le quartier de Bang Chueak Nang.
Selon Pijarn, c’est vers 7h00 qu’il a appris que Boonrit faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis le 17 décembre, après que son nom ait été retrouvé associé à cette entreprise. « Je présente mes plus sincères excuses au public, en particulier aux habitants de Bang Phlat et Bangkok Noi », a déclaré Pijarn. Il a précisé que le parti avait minutieusement vérifié les antécédents criminels de tous ses candidats, mais que le mandat d’arrêt avait été émis après la fin de ce processus. « Nous n’étions pas au courant de cette affaire avant la perquisition de ce matin. Dès que nous avons été informés, le parti a immédiatement alerté le candidat et annoncé la situation publiquement. Aucun effort n’a été fait pour dissimuler ou protéger qui que ce soit. »
Pijarn a confirmé que le parti procéderait au remplacement du candidat, en veillant à respecter le délai d’inscription des candidats, fixé au 31 décembre. Concernant Boonrit, il a souligné que celui-ci devait suivre le processus judiciaire pour faire valoir ses droits, sans aucune interférence du parti. Le People’s Party a réaffirmé son principe de « orange sans gris », signifiant qu’aucune protection n’est accordée, même à ses propres candidats.
Pijarn a ajouté que le parti continue de renforcer son processus de sélection des candidats pour chaque élection, afin de présenter les meilleurs profils possibles. « Orange sans gris n’est pas un simple slogan », a-t-il conclu, soulignant la volonté du parti de traiter cette affaire de manière transparente et rapide, pour garantir au public que le pouvoir ne sera jamais abusé et que les réseaux illégaux ne seront pas protégés.
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