La chute d’un jeune éléphant dans un égout de Bangkok samedi relance la polémique sur les mauvais traitements infligés dans la capitale thaïlandaise aux pachydermes si respectés. Suite à sa chute, le jeune éléphant concerné est mort d’électrocution. La condamnation est générale sur les réseaux sociaux thaïlandais.
La Thaïlande est de nouveau pointée du doigt par les organisations de défense des animaux et par toute sa population pour le triste spectacle des éléphants promenés dans la métropole pour le plaisir des badauds.
L’un d’entre eux, un jeune pachyderme nommé Plai Nam Choke (Chanceux) a connu une fin tragique ce samedi en chutant brutalement après avoir mis une patte dans un trou d’égout.
Bloqué et commotionné, l’animal est ensuite mort d’électrocution après avoir percuté l’enseigne lumineuse d’un restaurant selon les médias thaïlandais.
Arrivés sur place, des sauveteurs spécialisés n’ont pas réussi à le ranimer.
Cette bien triste histoire fait penser au scénario du film «Pop Aye» de la réalisatrice Kirsten Tan, sorti en salles en 2017.
Il racontait l’histoire d’un homme désireux de s’échapper de la folie urbaine bangkokoise et qui s’en extrait en sauvant un éléphant maltraité. Retrouvez ici le clip vidéo du film.
Les deux hommes qui conduisaient l’éléphant électrocuté dans le dédale des rues de Bangkok ont été inculpés de cruauté envers l’animal, parvenu dans la capitale depuis la province de Surin dans le nord-est du pays.
Capitale des éléphants en Thaïlande, cette province de «l’Isan» est réputée pour ses camps d’entrainement d’éléphants et pour sa compétition annuelle de football joué par des pachydermes.
Moins de 3000 éléphants sont désormais recensés en Thaïlande contre prés de 100 000 à la fin du 19ème siècle. L’animal est considéré comme sacré dans le royaume où les souverains ont longtemps recherché à travers tout le territoire les éléphants «albinos», au cuir plus blanche que les autres.
En mars 2015, la découverte d’un «éléphant blanc» en Birmanie avait alors mobilisé l’attention des Thaïlandais qui y avaient vu un signe de chance pour leur voisin longtemps ennemi.
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Retrouvez sur notre magazine du mois de juillet notre enquête sur les balades à dos d’éléphants
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