Dans un climat politique sous haute tension, le Parti populaire a lancé une mise en garde claire à ses membres : aucun soutien, même indirect, à une intervention militaire ne sera toléré. Le 30 juin, son secrétaire général Sarayut Jailak a diffusé une note rappelant que toute action susceptible de légitimer un putsch va à l’encontre de la ligne du parti.
L’opposition appelle à la dissolution de la Chambre, estimant que seul un retour aux urnes permettra de trancher la crise actuelle.
Dimanche, le chef de l’opposition Natthaphong Ruengpanyawut a réaffirmé son rejet catégorique d’un coup d’État, en réponse à des déclarations de Sondhi Limthongkul. Ce dernier, figure du mouvement « Force unie du pays pour protéger la souveraineté », a évoqué cette option lors d’un rassemblement antigouvernemental, tout en assurant ne pas la soutenir formellement.
Dans ce contexte déjà tendu, la Cour constitutionnelle a suspendu mardi la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, en attendant de statuer sur sa possible révocation.
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