Jusque-là, acheter des bahts sans passer par un changeur était possible en utilisant un distributeur automatique. Avec une contrainte : la taxe imposée sur les cartes étrangères et le taux fixe pratiqué par la banque. La nouvelle réglementation thaïlandaise va mettre fin à cette domination des “ATM” en ouvrant les bureaux de change à l’acceptation des cartes de crédit.

Voici les points essentiels de la réglementation qui entrera bientôt en vigueur. 

1. Les bureaux de change agréés seront autorisés à échanger des devises sous d’autres formes que les billets de banque, comme les cartes de crédit ou de débit émises par des banques étrangères. Cela signifie que les étrangers pourront désormais acheter des bahts en utilisant leurs cartes de crédit ou de débit.

2. Les nouveaux opérateurs de change de devises étrangères peuvent s’enregistrer auprès de la Banque de Thaïlande. Auparavant, ils devaient obtenir une licence délivrée uniquement par le ministre des finances.

3. La licence obtenue peut désormais être partagée entre le siège social et les autres succursales de l’entreprise, alors que dans le passé, les entreprises ayant plusieurs succursales devaient demander une licence pour chaque succursale sur la base d’une licence individuelle.

4. L’entreprise sera autorisée à utiliser les revenus provenant du change de devises étrangères à des fins autres que la vente ou le dépôt auprès d’une banque commerciale, comme le règlement de dettes commerciales ou la vente à un tiers.

5. Les demandeurs d’une licence pour une entreprise de centre de trésorerie doivent être une personne morale, tandis que les entreprises existantes enregistrées par une personne physique pourront utiliser leur licence pendant trois ans à compter de la date d’entrée en vigueur de ce règlement ministériel.

6. Les administrateurs et les principaux actionnaires des entreprises de change ne doivent jamais avoir été emprisonnés ou condamnés à une peine d’emprisonnement pour des infractions liées au change de devises. Il s’agit de s’assurer que le règlement est conforme aux normes internationales de lutte contre le blanchiment d’argent.