La Thaïlande reste au niveau 2 du dernier rapport sur la traite des personnes (2023 TIP Report), publié par le département d’État américain le 16 juin, avec 104 autres pays et territoires sur les 188 évalués dans le monde.
Le rapport évalue les pays en fonction de leurs résultats en matière de lutte contre la traite des êtres humains, sur la base de la loi américaine sur la protection des victimes de la traite des êtres humains (Trafficking Victims Protection Act – TVPA).
Le fait d’être classé dans la catégorie 2 signifie que le gouvernement thaïlandais ne satisfait pas pleinement aux normes minimales de la loi sur la protection des victimes de la traite, mais qu’il déploie des efforts considérables pour s’y conformer.
Des pays développés y figurent aussi, comme la Suisse, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Japon ou l’Italie. Le Brésil, le Mexique et l’Indonésie font aussi partie des pays de niveau 2.
Le rapport relate également l’histoire de travailleurs victimes de la traite des êtres humains d’un pays à l’autre, y compris la Thaïlande.
C’est le cas d’un Ouzbek de 20 ans qui a été recruté pour travailler dans les technologies de l’information en Thaïlande. Il a cependant été emmené en Birmanie, avec beaucoup d’autres, et forcé à travailler pour un réseau d’escroquerie sur Internet. Un autre cas est celui d’un Cambodgien qui a été incité à se rendre aux Philippines, mais qui a fait l’objet d’un trafic vers la Chine alors qu’il traversait la Thaïlande et il a été forcé à organiser des escroqueries en ligne sur les crypto-monnaies.
