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THAÏLANDE – FRANCE : La crise politique Thaïlandaise expliquée par TV5 Monde

Date de publication : 19/08/2023
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TV5 Thaïlande politique

 

La chaine francophone TV5 Monde a consacré ces jours ci un entretien assez complet à la crise politique thaïlandais avec deux intervenants connus des lecteurs de Gavroche : la juriste et constitutionnaliste Eugénie Mérieau, et Arnaud Leveau, de Asia Centre.

 

Une conversation éclairante sur les enjeux du 22 août, date de la nomination attendue du nouveau premier ministre.

 

Retrouvez ici la vidéo.

 

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2 Commentaires

  1. en clair, madame Merieau est connue pour son engagement sympathisant aux cotés des chemises rouges, membre des révolutionnaires anrchistes des barricades 3 doigts, active sur leur réseau Facebook qu’elle relaie dans les médias officiels grâce à son pédigrée. Cela ne lui confère en rien le titre de politologue ou d’observateur éclairé puisque totalement partisane que certains lui prêtent. Dommage.

  2. Le sourire thaïlandais est contagieux, il semble illuminer le visage de madame Mérieau, chercheuse – polititiste et “juriste constitutionnaliste française” (?). Le visage irradie lorsque, in fine, le mot révolution envisagé comme programme à venir et, in petto, attendu, est prononcé. Prononcer le mot dégage beaucoup d’énergie émotionnelle et communicative (et d’abord pour celui qui le prononce comme j’en fus le thuriféraire dans ma jeunesse soixante-huitarde) mais peut obscurcir la réflexion et conduire au désastre (comme en Italie avec les années de plomb). Au vu de l’issue des épopées révolutionnaires, ici et là, on ne peut qu’être circonspect de la proposition envisagée comme solution, souvent magique, un “couteau suisse”, un mantra, le plus souvent mortifère mais pas pour ses instigateurs. La constitutionnaliste française n’est pas sans avoir quelques notions d’histoire politique et constitutionnelle… française (un historien du droit français était à son jury de thèse). Les propos tenus par Madame Merieau ont parfois du mal à se départir d’une approche “militante” fort prégnante comme dans sa plaquette sur les chemises rouges pour lesquelles une certaine proximité était affichée ce qui est son droit mais qui doit être distanciée si l’on se prétend chercheur… Cette proximité passée et visiblement aujourd’hui trahie peut, peut-être, éclairer la tonalité des propos et une certaine virulence rentrée. Plus intéressants ses propos sur la place et le rôle des élections et la relégation de celles ci au rang d’objet démocratique décoratif, un hochet. L’élection n’est pas la source du pouvoir politique soumis au respect fétichiste d’une constitution hypostasiée, une sorte de substitut divin en forme d’ostensoir brandi – bien que soumise au vote et adoptée mais sans que son contenu ait pu être vraiment discuté si ma mémoire est bonne – sous la férule interprétative d’une cour (dans tous les sens du mot). La rhétorique de l’État de Droit peut alors être avancée comme principe premier de l’organisation politique alors qualifiée de démocratique si ce n’est d'”hyper-démocratique”, une néo-démocratie, une démocratie approfondie, continue (comme disait naguère un juriste encore “en vue”). C’est sans doute un aspect de ce que Madame Mérieau appelle l'”illibéralisme”. L’illibéralisme n’est-il pas le vers dans le fruit de la notion d’État de droit jusqu’au point de sa propre subversion, de sa mutation ? Un État de droit d’abord anti-démocratique, celui-ci pouvant être libéral voire ultra-libéral ( du moins au sens économique). Dans le cas présent, le “droit” ( qu’il faut analyser aussi bien dans son contenu que son mode d’élaboration) ne peut se dire droit comme tel , avec l’autorité qui sied, qu’adossé à un appareil militaire qui dans la majorité de sa composante, garantit avec ses moyens propres idéologiques mais surtout matériels (discours, menaces, rituels, démonstrations, parades, uniformes etc.) le fonctionnement de cet “État de droit” du moins jusqu’à ses éventuelles fissures et ruptures. Ce point de rupture est le coup d’État militaire qui supplée, le cas échéant le coup d’État judiciaire en le parachevant par un coup d’état constitutionnel (sénat nommé cadenassant les résultats issus des élections). L’élection, le vote qui a pu être à l’origine d’un projet se présentant comme démocratique sont par la suite disqualifiés voire ignorés et renvoyés à des origines issues de populations obscures, irrationnelles, insuffisamment éduquées et mal informées qu’il faut rendre à la raison ; débarrasser la démocratie de ses origines impures et pour résumer populaires.

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