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ASIE – POLLUTION: Selon la Nasa, l’épidémie de coronavirus a «lavé» le ciel chinois

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 03/03/2020
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Ces photos prises par les satellites américains de la NASA disent ce qui a changé en Chine ces dernières semaines. Elles montrent au dessus de Wuhan, l’épicentre de l’épidémie de Coronavirus, un ciel redevenu clair et débarrassé des nuages de pollution industrielle. La raison est connue : la fermeture massive d’usines dans cette partie de la Chine particulièrement touchée par l’épidémie.

 

Nous reproduisons ici des informations rendues publiques par l’agence spatiale américaine NASA

 

Le Goddard Flight Space Center de la NASA est le témoin de changements spectaculaires survenus ces dernières semaines dans le ciel chinois. En raison de la fermeture massive d’usines (en particulier dans l’industriel automobile) dans la région de Wuhan, épicentre de l’épidémie de coronavirus, une grande partie de la pollution qui satura habituellement l’atmosphère a disparu.

 

Dioxyde d’Azote

 

La Nasa s’est penchée sur les niveaux de dioxyde d’azote, un gaz polluant émis notamment par les véhicules et les activités industrielles, en les comparant sur deux périodes : du 1er au 10 janvier, et du 10 au 25 février. Il en ressort que ces taux ont considérablement chuté, comme le montre cette carte, notamment dans les régions de Pékin, du Hebei, de Shanghai, de Hong Kong, de Chongqing et de Chengdu.

 

L’agence spatiale note que la chute de ces taux en dioxyde d’azote correspond au calendrier des mesures de restriction prises dans les transports ou dans les entreprises, ainsi que la multiplication de placements en quarantaine.

 

La Nasa s’est également penchée sur la qualité de l’air dans la ville de Wuhan, berceau de l’épidémie, en la comparant avec les mêmes périodes l’an dernier. Du 10 au 25 février 2020, la Nasa a relevé des valeurs inférieures à 125 µmol/m2, alors qu’elles dépassaient 500 µmol/m2 un an auparavant.

 

Pour consulter l’imagerie de la NASA, cliquez ici.

 

Remerciements à Bernard Festy

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