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INTERVIEW – SPORT: Trois questions à Renaud Cazillac, entraîneur de l’équipe de Thaïlande de beach tennis

Journaliste : Gaëlle Caradec
La source : Gavroche
Date de publication : 17/09/2018
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Le huitième championnat du monde de cette variante encore méconnue du tennis se déroule en Russie, à Moscou, jusqu’au 12 août. Le royaume y a envoyé ses quatre meilleurs joueurs, entraînés par le Français Renaud Cazillac, aussi directeur du magazine Gavroche. Après une première défaite contre les joueurs de San Marino, l’équipe a gagné deux matches sur trois contre la Moldavie, ce mercredi 8 août.

 

Comment s’organise la compétition ?

 

La Coupe du Monde de beach tennis par équipe fonctionne sur un modèle proche de la Coupe Davis ou de la Fed Cup. A ceci près que le beach tennis ne se joue qu’en double, sur du sable et que le championnat est mixte. Il y a à la fois des doubles féminins, masculins et mixtes, représentant les vingt-cinq pays participant à ce mondial.

 

La balle au beach tennis ne doit pas toucher le sol, car elle ne rebondirait pas. Le décompte des points est similaire à celui du tennis, si ce n’est qu’il n’y a pas d’avantage si égalité au troisième point (40-40). La discipline est plus dynamique. Il n’y a qu’un service (au lieu de deux en tennis conventionnel) et l’ambiance est estivale. On joue en musique, contrairement aux matches plutôt sérieux du tennis.

 

Comment êtes-vous devenu entraîneur de l’équipe de Thaïlande ?

 

J’ai découvert le beach tennis, il y a plus de cinq ans. J’ai intégré plus tard le circuit international de beach tennis, qui comprend environ six mille joueurs (hommes et femmes), et ai participé à plusieurs rencontres internationales. En Thaïlande, nous organisons aujourd’hui dix tournois par an avec la Fédération Internationale de Tennis (ITF).

 

Nous avons construit neuf terrains à Pattaya, où je vis, et j’y ai aussi ouvert le Greta Sport Club, il y a maintenant trois ans. C’est la première fois que je suis entraineur de l’équipe nationale de Thaïlande et que je les accompagne en Russie pour le Championnat du Monde par équipe.

 

La Fédération a sélectionné les quatre joueurs début juillet et m’a demandé de les entraîner. Le binôme féminin est composé des soeurs jumelles Napawee et Chatmanee Jankiaw, originaires de Nakhon Pathom, toutes deux étudiantes de 21 ans et que j’entraîne depuis deux ans.

 

Les joueurs masculins font partie de mon club : Saehwong Sakda, âgé de 36 ans, est entrepreneur, et Chayanin Puttaraksakul, 25 ans, est salarié dans une entreprise de recyclage.

 

Quelles sont vos chances pour cette Coupe du Monde ?

 

Notre objectif est de faire mieux que l’année précédente et de passer le premier tour du tableau principal.

 

En 2017, la Thaïlande est arrivée à la 18ème place. Elle s’est déjà qualifiée cette année pour le tableau principal. Les huit meilleures équipes nationales de la Coupe du Monde 2017 – dans l’ordre : l’Italie, le Brésil, la Russie, la France, le Venezuela, le Portugal, l’Allemagne et l’Estonie – sont qualifiés pour le deuxième tour.

 

Pour que la Thaïlande puisse les rejoindre, il faudrait éviter les équipes japonaise ou espagnole au premier tour par exemple. Nous avons une très bonne équipe féminine. Les sœurs Jankiaw sont classées au 166ème rang mondial de beach tennis. Nous nous préparons depuis mi-juillet, avec une méthode conceptualisée par Alessandro Calbucci, le Roger Federer du beach tennis.

 

Propos recueillis par Gaëlle Caradec

 

Article à retrouver dans le dernier Gavroche (n°286), disponible ici

 

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