Home Accueil PHILIPPINES: Qui peut croire à la loi anti-harcèlement ?

PHILIPPINES: Qui peut croire à la loi anti-harcèlement ?

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 26/07/2019
0

La nouvelle loi anti-harcèlement sexuel aux Philippines est entrée en vigueur en avril 2019 et vient d’être rendue publique. Depuis lors, son impact semble très limité. preuve qu’il ne prend guère ce texte législatif au sérieux, le président Rodrigo Duterte, a promis d’être le premier à obéir à la Loi sur la sécurité dans les espaces publics (Loi de la République n ° 11313) qui interdit les attouchements, les insultes sexuelles, les conversations de chat, les loups-sifflements, le harcèlement criminel et les remarques ou avances sexuelles non désirées répétées dans tous les espaces publics.

 

Duterte a déjà été condamné pour ses déclarations sexistes, notamment en plaisantant sur le fait qu’il donnerait aux soldats un nouvel ordre pour abattre des femmes rebelles par des tirs dans le vagin. Le porte-parole présidentiel, Salvador Panelo, a déclaré mardi aux médias locaux que M. Duterte continuait néanmoins de soutenir pleinement la nouvelle loi anti-harcèlement signée en avril, mais rendue publique que cette semaine.

 

En vertu de la nouvelle loi, signée en avril, mais annoncée lundi, les auteurs d’infractions sont passibles d’amendes ou d’une peine d’emprisonnement, en fonction de la gravité de leurs actes. La loi punira également le harcèlement sexuel en ligne avec une peine d’emprisonnement ou une amende allant de 100 000 à 500 000 pesos (1 965 à 9 825 dollars), voire les deux.

 

Le style impétueux et sans filtre de Duterte lui a valu un certain nombre de surnoms colorés, dont « Mysogène en chef » et il a souvent fait les gros titres de ses commentaires sur les femmes.

 

L’année dernière, le jeune homme de 74 ans a embrassé une femme philippine mariée sur scène lors d’une visite en Corée du Sud, ce qui a suscité des critiques, notamment des accusations d’abus de pouvoir.

 

En 2016, il avait plaisanté sur le viol collectif d’un missionnaire australien dans sa ville natale, Davao City, en 1989: « J’étais furieux qu’elle soit violée, oui, c’était une chose. Mais elle était si belle, je pense que le maire aurait dû être le premier »….. Son bureau s’est ensuite excusé.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Les plus lus