Les responsables du parc de Koh Chang sont confrontés à une montée en puissance préoccupante du nombre de macaques, qui représentent un danger croissant pour les résidents locaux et les touristes, tout en causant des dommages aux propriétés.

Neramit Songsagne, chef du parc national de Mu Koh Chang, a annoncé dimanche que le parc envisageait deux options pour gérer les singes errants : la stérilisation pour contrôler leur population ou le déplacement vers de nouveaux sanctuaires continentaux. Le parc attend actuellement les recommandations d’une étude menée par le département des parcs nationaux, de la faune et de la flore sur l’impact des singes sur l’île.

Bien que le nombre exact de macaques sur l’île de villégiature ne soit pas connu, le parc estime leur population à plusieurs milliers.

Les archives du parc révèlent que les singes ont agressé des visiteurs et des résidents de l’île, causant des dommages aux habitations, aux hôtels et à d’autres biens, et présentent également un risque potentiel de transmission de la rage.

Neramit a également déclaré que le parc avait alloué 390 000 bahts pour contrôler les dégâts causés par les macaques.

Le maire de Koh Chang, Sanya Kermanee, a reconnu le problème, soulignant que les singes effraient les touristes et commencent à s’attaquer aux vergers, ce qui perturbe les producteurs de fruits. Il a également souligné la responsabilité partielle du parc, qui menace de poursuites judiciaires toute personne s’en prenant aux macaques, ces animaux étant protégés par la loi.

Des incidents impliquant des macaques agressifs ont récemment fait la une des journaux après des attaques à Lopburi ce mois-ci. En réponse, le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement a approuvé une nouvelle réglementation visant à indemniser les personnes attaquées par des macaques, entrée en vigueur le 23 mars.

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