Un ranger de l’armée a été tué et trois autres volontaires ont été blessés lors d’un attentat à la bombe en bord de route dans le district de Bannang Sata, dans cette province frontalière du sud, vendredi 12 mai.

La bombe a explosé sur la route Yala-Betong dans le tambon Bannang Sata, près de l’école Ban Taopoon, vers 10 heures du matin, alors qu’une patrouille de rangers et de volontaires de l’armée passait dans la zone, a déclaré un officier de police.

Une première enquête a révélé que les attaquants, qui se cachaient dans une plantation de caoutchouc derrière l’école, ont immédiatement fait exploser la bombe lorsque la patrouille est arrivée sur les lieux.

Le garde forestier est identifié comme étant le sergent Sommai Natsuebwong. Les autres blessés sont Natthaphol Upatha, qui a eu les jambes cassées, Komin Sarathee, qui a été grièvement blessé par des éclats d’obus le long du corps, et Porncharoen Yokphoonpholdee, qui a été blessé à la tête.

La police a bouclé les lieux en attendant l’arrivée des agents chargés de la neutralisation des explosifs et munitions (EOD) pour examiner la zone.

La police a déclaré que l’explosion s’est produite dans une maison abandonnée près de l’école de Ban Taopoon. La force de l’explosion a laissé un cratère dans la maison. Des morceaux d’une bouteille de gaz de cuisine et d’une bombe ont été dispersés dans la zone, et l’on pense que la bombe de 30 kg a été placée à l’intérieur de la bouteille.

Selon l’enquête, le sergent Sommai, chef de l’équipe de patrouille, ainsi que sept autres membres de la patrouille, effectuaient une patrouille à pied dans une communauté locale située à environ 300-500 mètres de l’école, afin d’assurer la sécurité publique. Les attaquants avaient placé la bombe dans l’herbe dense près de la maison où se trouvaient des matériaux de construction, des tuyaux d’eau et un poteau en béton. À l’arrivée de l’équipe de gardes forestiers, la bombe a explosé, projetant le corps du sergent Sommai loin du lieu de l’attentat en raison de la force de l’explosion.

Les autorités soupçonnent que l’attentat pourrait être l’œuvre des insurgés qui sont toujours actifs dans ce district méridional.

L’explosion fait suite à une série d’incendies criminels dans les trois provinces frontalières les plus méridionales, tard dans la nuit de jeudi à vendredi 12 mai.