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CHRONIQUES DE SUKHOTHAI: “Ballade orientale”

Journaliste : Michel Hermann
La source : Gavroche
Date de publication : 20/12/2018
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Retrouvez régulièrement les délicieuses chroniques de notre ami Michel Hermann, arpenteur de sa province de Sukhothai. Ancien journaliste de l’Agence France Presse, ancien attaché culturel de l’Ambassade de France à Bangkok, Michel fut, pendant prés de vingt ans, l’âme du Lotus Village, maintenant fermé, il a reçu plus de 73.000 clients et amies/amis. Certains clients ou familles se sont distingués par leur personnalité hors du commun. Ainsi, l’une d’entre elles lui a inspiré cette Chronique. Pour des raisons de confidentialité, leurs photos ont été remplacées par celles du Lotus Village. Bonne lecture donc.

 

Une blonde famille,
Géniteurs prospères,
Un frère et deux filles,
Voyagent en nombre impair,
En Orient, en famille.

 

Ils flânent sans excès
Au pays du sourire,
Leur esprit libéré
Tout rempli de fou rires
Et d’entrain, sans excès.

 

Un pas à Sukhothaï,
Puis ils s’en sont allés,
Sans ordre de bataille,
Pour une autre équipée,
Oubliant Sukhothaï.

 

Lisa aux yeux noisette,
Rires d’elfe éveillé,
Mêlant grâce et bluettes,
Enchante les soirées
Avec ses yeux noisette.

 

Elle perd parfois la tête
Du haut de ses quinze ans,
Oublie ses amourettes
Et d’autres objets parlants ;
Elle perd parfois la tête.

 

Jeune fille en fleurs,
Féline apprivoisée,
Naïve et très curieuse,
Elle bée de volupté
Comme une fille en fleurs.

 

Sylphide séduisante,
Léonie la charmeuse,
De sa beauté vivante
Terrorise les cœurs,
Ondine séduisante.

 

Yeux bleu-vert et traits fins
Sur un corps bien galbé,
Elle excite les saints
Les plus immaculés
Troublés par ses traits fins.

 

Vingt-et-un ans déjà,
Désirs et jalousies,
Et des êtres en émoi
Qu’elle cumule à l’envie ;
Vint-et-un an déjà…

 

Jayson a les yeux verts.
Il est bien sûr de lui.
Vingt-trois ans, très disert,
L’ainé de la fratrie
Est fier de ses yeux verts.

 

Le soir au crépuscule,
Les cartes sur la table,
Il gagne sans scrupule.
Monsieur est imbattable,
Le soir au crépuscule.

 

La mère, c’est Marie.
Éclatante beauté
Qui gère la fratrie.
Dans la complicité.
Quelle énergie Marie !!!

 

À quarante-neuf ans
Et un corps de sirène,
Sa poitrine d’enfant
Pointe, souveraine,
À quarante-neuf ans.

 

Avec ses yeux noisette,
Comme ceux de Lisa
Tissage plein la tête,
C’est son nouveau dada,
Avec ses yeux noisette.

 

Le père, c’est Philippe,
Banquier de profession.
Il surveille l’équipe,
En toute discrétion
C’est un sage, Philippe.

 

Il garde son sérieux
En toute occasion.
Avec ses grands yeux bleus
Tout chargés d’expression,
Il garde son sérieux.

 

À quarante-neuf ans,
Même âge que Marie,
Banquier itinérant
Il soutient la fratrie,
À quarante-neuf ans.

 

Éphémère passage
D’une tribu nomade
Qui, au Lotus Village,
Se distrait puis s’évade ;
Éphémère passage…

 

Michel Hermann

 

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