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Inde : fascinant Rajasthan

Journaliste : Malto C.
La source : Gavroche
Date de publication : 15/08/2016
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Deuxième destination touristique d’un immense pays, le Rajasthan ne faillit pas à sa réputation. Entre palais somptueux, forteresses impressionnantes, temples jaïns et havelis, la région tire son histoire d’un héritage exceptionnel retraçant la grande épopée des Maharajas et des invasions arabes et Moghols. Le Rajasthan, c’est aussi un peuple accueillant, ouvert, fier de son héritage et loin des clichés qui ont fait de l’Inde une destination pas toujours facile à aborder.

 

New Delhi, 6 heures du matin. La voiture traverse à vive allure des avenues désertes avant de s’engager dans un dédale de petites rues sombres. Le jour n’est pas encore levé quand le chauffeur m’indique le guichet d’une petite gare éclairée par une lumière blafarde. Des dizaines de tuk-tuk Bajaj attendent les premiers passagers déversés par les trains en provenance de destinations lointaines. La température ne dépasse pas 10 degrés. Je tente tant bien que mal de me frayer un chemin à contre-courant parmi la vague de voyageurs surchargés de sacs et de baluchons, emmitouflés dans des couvertures, les visages fermés, qui bientôt s’évanouiront dans le clair-obscur de la ville tentaculaire.

 

Le vieux wagon-couchettes de la Indian Railways est presque vide. Alors que le jour se lève, je regarde défiler taudis et détritus qui longent la voie ferrée sur des kilomètres avec cette impression de ne jamais quitter la ville, rappelant l’insalubrité et la misère que New Delhi n’arrive pas à cacher. Quatre heures plus tard, le train entre en gare de Churu dans un crissement de freins. C’est ici que commence mon voyage au Rajasthan. Kamal, le chauffeur venu m’accueillir, m’a tout de suite repéré derrière ses grosses Ray-Ban. Il faut dire qu’aucun autre étranger n’est descendu. Churu ne figure pas sur le circuit touristique habituel. Cette petite cité située aux portes du désert de Thar a pourtant un intérêt historique et architectural particulier.

 

 

 

Le directeur du Maljee Ka Kamra, impressionnante maison de maître aux 400 colonnes, construite par un célèbre marchand du clan Kothari dans les années 1920, restaurée et transformée en hôtel de 15 chambres, connaît tous les lieux secrets de Churu et propose de m’y accompagner. Churu se visite à pied, en déambulant à travers ses ruelles. La population est accueillante et vous salue de ce regard scrutant et insistant si caractéristique des Indiens qui peut parfois surprendre, avant d’être invité, une fois le contact établi, à partager une discussion, à visiter un temple jaïn ou à pénétrer au cœur de l’une de ces splendides havelis, ces grandes demeures aux allures de palais construites par de riches marchands et des princes rajputs, parfois encore habitées par leurs descendants et où le temps semble s’être figé sans que la modernité n’ait jamais pu s’y installer.

 

Les fresques murales, peintes aussi bien sur les murs extérieurs qu’à l’intérieur des nombreuses petites pièces qui composent une haveli, sont d’un intérêt artistique et historique de premier ordre. Elles représentent le plus souvent des scènes relatant la vie de son propriétaire, des maharajas et des scènes de la mythologie hindoue. On y trouve aussi parfois d’étonnantes représentations, comme des automobiles du début du XXème siècle, des Européens, des mousquetaires, des joueurs de polo ou encore d’anciennes stars du cinéma indien. Les havelis parmi les plus anciennes ont été construites dans la deuxième moitié du XIXème siècle et certaines sont encore très bien préservées par les héritiers des premiers occupants.

 

L’un d’eux nous ouvre ses portes et nous accompagne à travers les dédales de pièces souvent vides, positionnées autour d’un patio ouvert, sur deux ou trois étages, et éclairées par quantité de petites fenêtres et lucarnes (l’haveli Surana Hawa Mahal en possède 1111…). Mais de nombreuses demeures sont laissées à l’abandon, les fresques subissant les dommages irréversibles du temps. Certaines sont en ruine, abandonnées par leurs propriétaires partis vivre ailleurs ou n’ayant pas les moyens de les restaurer.

 

 

Le gouvernement, conscient du potentiel touristique de Churu, est venu récemment faire un état des lieux et tente de convaincre les propriétaires de participer à un ambitieux projet de restauration et de réhabilitation des havelis de Churu. Mais le directeur du Maljee Ka Kamra est pessimiste quant aux chances de succès d’un tel projet, en raison notamment des désaccords entre les nombreux héritiers qui possèdent, par succession, leur part d’héritage – et dont beaucoup ne vivent plus à Churu – et le manque de subventions de l’Etat.

 

Le lendemain, nous quittons le Shekhawati pour rejoindre en voiture Jaipur, l’une des destinations phares et capitale du Rajasthan. La « ville rose », surnom qu’elle doit aux nombreuses façades de bâtiments en stuc rose, est une ville grouillante de trois millions d’habitants à la circulation chaotique. Jaipur est aussi un livre ouvert sur l’histoire du Rajasthan et des différentes influences qui au fil des siècles ont forgé son identité.

 

Fondée en 1727 par le Maharaja Sawai Jai Singh II, qui régnait alors sur le royaume d’Amber (devenu Jaipur), la ville a été construite en suivant une géométrie précise où les neuf quartiers correspondent à une planète de l’astrologie indienne. Féru d’astrologie et de mathématiques, Jai Singh II fit bâtir le Jantar Mantar, un observatoire où des sculptures abstraites en marbre et en pierre, parfois démesurées, servaient à calculer et à étudier les mouvements des planètes. Des instruments qui paraissent pour le moins étranges de nos jours, mais très bien conservés et, paraît-il, toujours aussi précis.

 

A quelques pas de l’observatoire, le City Palace renferme l’histoire de Jaipur et de tous les seigneurs qui s’y sont succédé pendant près de trois siècles. Le Chandra Mahal, au cœur du palais, est encore aujourd’hui occupé par l’ancienne famille royale et inaccessible au grand public. L’intérêt de la visite se situe dans la collection du musée, qui renferme une belle exposition de textiles, costumes, tapis, porcelaines et une armurerie rare, ainsi que les portraits peints de la dynastie des Maharajas de Jaipur. C’est ici aussi que l’on peut observer une paire d’urnes géantes, les deux plus grands objets en argent de la planète.

 

Il ne faut que quelques minutes depuis le City Palace pour rejoindre à pied le fameux Palais des Vents en remontant la plus belle avenue de la ville bordée de multiples boutiques de souvenirs, d’artisans et de marchands de quatre-saisons. La façade de gré rose du Hawa Mahal est sûrement l’un des monuments les plus symboliques d’Inde et l’un des plus photographiés. Ses 900 niches et fenêtres permettaient aux femmes de la Cour à travers les jali, ces écrans de marbre ciselés, d’observer l’activité de la rue et les cérémonies sans être vues de l’extérieur. Un système que l’on retrouve dans tous les palais du Rajasthan.

 

Mais la visite la plus marquante se situe à quelques kilomètres au nord-est de Jaipur. La forteresse d’Amber et ses impressionnants remparts datant de la fin du XVIème siècle dominent toute la vallée du haut d’une falaise escarpée. Les touristes pénètrent dans le fort à dos d’éléphants en apparat, avant d’être déposés à l’intérieur de la grande cour principale au son d’une parade entamée par des musiciens nichés au-dessus de l’arche de la porte principale, à la manière des maharajas d’antan et de leur cour. Le fort, classé au patrimoine mondial de l’Unesco et l’un des sites majeurs du Rajasthan, abrite un splendide palais avec ses salles d’audience, pavillons et appartements privés.

 

 

 

Je déambule plus de deux heures dans ce labyrinthe de pièces vides, de couloirs étroits et de passages secrets. L’audio-guide en français fourni à l’entrée permet d’appréhender d’une façon très réaliste et précise l‘histoire du fort et ses diverses influences architecturales. Du pain béni pour tout ceux qui aiment se plonger dans l’histoire du Monde à travers ce que l’homme a construit de plus majestueux, en Europe ou ailleurs : les forts et palais. Colonnades en marbre, miroirs, bains, sculptures, zénana (partie réservée aux femmes de la Cour) témoignent de la splendeur qui entourait les seigneurs rajputs il y a plus de 400 ans. Au détour d’une cour intérieure, un gardien enrubanné et aux bacchantes soignées m’invite à pénétrer dans un couloir circulaire qui descend dans les profondeurs du fort où un ingénieux système de réservoirs d’eau permettait d’approvisionner le palais.

 

A la rencontre des Bishnoïs

 

Le ciel, d’un bleu foncé immaculé s’est paré de sa plus belle couleur. La lumière tombante vient chatoyer de ses tons orangés les remparts du fort de Mehrangarh, la « citadelle du soleil » qui domine Jodhpur. Kamal tente de se frayer tant bien que mal un chemin à travers les rues étroites qui contournent le marché Sardar, parmi les piétons, étalages de marchands, vaches imperturbables et mobylettes branchées sur le mode cacophonie.

 

Après avoir posé mes bagages dans une haveli restaurée située au cœur de la vielle ville, je pars déambuler dans le marché très animé en cette fin de journée, entre quincailliers, vendeurs de chaussures, étoffes, bijoux, étals de fruits et légumes, condiments, farine… Sur la place de la Tour de l’Horloge, un policier se démène pour mettre un peu d’ordre dans tout ce tohu-bohu, tenant dans sa main une canne de bambou, qui remplace en Inde l’arme de service. L’odeur du cumin flotte dans l’air.

 

Je m’arrête chez un barbier pour un rasage à l’ancienne au blaireau et à la lame coupe-choux aiguisée à la lanière avant de m’enfoncer dans les ruelles alentours. Beaucoup de maisons ont les murs enduits à la chaux bleue, qui a donné à Jodhpur son surnom de « Blue City ». Je constate encore une fois qu’aucun mendiant, aucun « tout » (rabatteur) ne vient m’importuner ou me suivre. Les indiens que je croise semblent toujours pressés, mais dégagent pour autant une sorte d’aisance, de légèreté dans leur démarche. Perdu dans mes pensées, je ne vois pas débouler d’une petite ruelle une énorme vache poursuivie par une meute de chiens qui tentent de lui mordre un jarret. Je me jette sur le côté avec d’autres passants, évitant de justesse l’encornage…

 

Très tôt le lendemain, je grimpe à bord d’une jeep aux côtés de Sanjay, le directeur d’une agence de voyage locale qui m’emmène à la rencontre des Bishnoïs, ce peuple du désert vivant en complète symbiose avec l’environnement depuis plus de 600 ans et considéré comme les tout premiers écologistes de l’histoire de l’humanité.
Une communauté de 300 000 Bishnoïs vit aux portes d’Udaipur, dans une région semi-aride proche du Pakistan. Pour nous rendre à l’un des villages, nous longeons une multitude de casernes où sont stationnés pas moins de 500 000 soldats, en faisant la base militaire la plus importante de la région. Tous les bergers que nous croisons s’arrêtent échanger quelques mots avec Sanjay, dont la famille a créé des liens étroits avec la communauté. Il leur apporte régulièrement des médicaments et a monté un programme basé sur le volontariat afin d’aider les Bishnois à construire écoles et maisons en dur, plus confortables que les maisons traditionnelles en terre battue.

 

Nous sommes accueillis au seuil de leur maison par un couple de vieillards de 90 ans et leur neveu, amis du père de Sanjay. Nous restons un long moment autour d’un thé préparé à même le sol. Les discussions, me traduit Sanjay, tournent autour d’un formulaire que le gouvernement a remis à chaque famille dans le cadre d’un gigantesque recensement national de la population indienne, dont on connaîtra le nombre exact en 2016.

 

Végétariens, les Bishnoïs élèvent des chèvres pour vendre le lait et prennent grand soin des animaux sauvages et des arbres, qu’ils considèrent comme leur propre progéniture et les protègent contre les braconniers. Les photos des femmes bishnoïs allaitant de jeunes faons Chinkara (gazelle indienne) orphelins ont fait le tour du monde. Sanjay me raconte aussi comment 363 Bishnoïs ont sacrifié leur vie pour empêcher les soldats d’un maharaja de couper des arbres. Les Bishnoïs, dont les hommes sont vêtus d’une tunique blanche, symbole de dévotion, et portent le turban, suivent 29 « niyama » (préceptes) – être compatissant avec tous les êtres vivants, ne pas manger de viande, cuisiner soi-même, ne pas utiliser de couleur bleue (couleur de la mort et du « tamas », l’inconscient), se prémunir de toute addiction, etc – édictés par le guru Jambhéji en 1485. Un photo-reporter français, Franck Vogel, a pu partager leur vie pendant plusieurs mois et en a ramené un très beau documentaire filmé (« Rajasthan, l’âme d’un prophète »).

 

Campagne et jaïnisme

 

L’ascension des escaliers taillés entre les roches de granite est raide, mais le lever du jour sur la chaîne des monts Aravalli et la plaine semi désertique du Marwar valent bien l’effort pour atteindre le sommet de l’impressionnant pic rocheux qui domine le village paisible de Narlai et ses innombrables temples hindous et jaïns. En contrebas, on distingue nettement au milieu des maisons blanchies à la chaux les jardins verdoyants et la piscine du Rawla Narlai, un petit fort qui servait de pavillon de chasse aux Maharanas de Jodphur à une époque où la région était une jungle infestée de tigres, transformé depuis en hôtel « héritage » au charme irrésistible.

 

Au loin, vers l’Ouest, j’aperçois le lit rocailleux et asséché de la rivière que nous avons traversée en jeep la veille. Mon accompagnateur local m’avait expliqué, alors que nous nous trouvions au bord d’un étang parsemé de poches d’eau où se reposait une petite colonie de grues Demoiselles, oiseaux migrateurs fuyant le rude hiver mongol, qu’il n’avait pas assez plu pour remplir les réservoirs et que l’eau viendrait probablement à manquer cette année. Une mauvaise nouvelle pour les paysans et leurs champs de culture. Sur le chemin du retour, nous nous étions arrêtés dans une écurie appartenant aux propriétaires de l’hôtel pour observer des Marwari, ces chevaux de race originaires de la région qui présentent la particularité unique d’avoir des oreilles incurvées en forme de croissants de lune.

 

Un petit-déjeuner copieux servi dans la cour du fort m’attend au retour alors que la température est encore fraîche en cette heure matinale. La directrice de l’hôtel vient me saluer et nous discutons un long moment sur la situation du tourisme au Rajasthan, qui a connu pour la première fois depuis 2009 une baisse significative de fréquentation, avec 1,43 million de visiteurs en 2014, soit 20% des 6,5 millions de touristes que reçoit l’Inde chaque année. Un nombre « abyssimalement bas » pour un pays si grand et à la culture si riche, mais freiné par une mauvaise réputation et un manque d’investissements dans les infrastructures, comme on peut facilement le constater au Rajasthan par exemple, où le réseau routier est en piteux état.

 

 

 

Après une fin de matinée de farniente et de repos, nous reprenons la route pour Ranakpur, la visite la plus spirituelle d’un périple au Rajasthan. Le temple Adinatha, situé dans une vallée de la chaîne des Aravalli, est l’un des principaux centres de pèlerinage du jaïnisme, l’une des plus anciennes religions au monde, pratiquée par 12 millions d’adeptes, dont la majorité en Inde. Les Jaïns ne croient pas à un créateur suprême et pensent que tout être vivant possède une âme divine et que chaque âme à la possibilité de se libérer de son karma pour atteindre le Nirvana (il rejoint en cela l’hindouisme, le bouddhisme ou encore le sikhisme, les trois religions principales pratiquées en Inde). Pour libérer leur âme, les Jaïns doivent vaincre leurs démons intérieurs que sont la cupidité, la haine, l’illusion, la prétention, le matérialisme…, la philosophie principale du jaïnisme étant le respect de toute forme de vie. Une philosophie basée sur cinq grands vœux (non-violence, sincérité, honnêteté, chasteté et non-possessivité), les deux derniers étant suivis strictement par les ascètes.

 

Edifié au XVème, Adinatha est une merveille architecturale. Représentation terrestre d’une demeure céleste, il a été construit entièrement en marbre blanc sculpté et possède 80 coupoles supportées par 420 piliers. Ici aussi, la visite est recommandée avec un guide audio qui vous aide à mieux appréhender l’histoire et les détails architecturaux de ce temple au cadre propice à la méditation et au détachement.

 

Après des dizaines de virages en lacets et le franchissement d’un col dans la chaîne montagneuse du Mewar, la nuit est tombée quand Kamal m’annonce l’arrivée à Udaipur, dernière étape de cette merveilleuse découverte du « triangle d’or » (Jaipur-Jodhpur-Udaipur). Et sans doute la plus belle ville du Rajasthan (et la plus visitée !), entre lac et palais flottant, ruelles enchevêtrées aux mille boutiques, aux maisons et havelis à l’architecture unique et dissymétrique, aux dîners romantiques sur les toits des restaurants en observant les lumières du City Palace se refléter sur le lac Pichola.

 

Fascinant Rajasthan que l’on quitte à regret.

 

Malto C.

 

RAJASTHAN PRATIQUE

 

Quand s’y rendre ?

 

La Rajasthan se visite toute l’année, mais comme en Thaïlande, la période la plus propice entre mi-octobre et fin mars. Les températures entre décembre et janvier sont très fraîches le soir et le matin (moins de 10 degrés), mais très agréables la journée. Pour les amateurs de photos, le Rajasthan à cette époque offre des lumières naturelles extraordinaires, entre ciel d’un bleu foncé et tons rouges et orangé des forts et des palais. La saison des pluies est courte dans le Nord de l’Inde (entre août et septembre). Pendant la saison chaude (entre avril et mai), les températures dépassent les 40 degrés en moyenne.

 

Comment s’y rendre ?

 

Bangkok est à 4h30 de vol de New Delhi. Plusieurs compagnies aériennes font la liaison quotidiennement. De la capitale indienne, selon où vous souhaitez commencer votre voyage, vous pouvez rejoindre les trois grandes villes (Jaipur/Jodhpur/ Udaipur) par avion (1 heure de vol) ou en train couchette (comptez 12h pour rejoindre Udaipur, une vraie expérience…) ou en autocar couchette (une vraie aventure…). Les liaisons entre les villes et les différents sites touristiques ne sont pas toujours simples et vous gagnerez un temps considérable en louant une voiture avec chauffeur, notamment si vous n’avez que peu de temps.

 

Une agence francophone incontournable

 

Shanti Travel, agence de voyage basée à New Delhi, a été créée il y a une dizaine d’années par deux Français, Alex le Beuan et Jérémy Grasset. L’agence s’est spécialisée dans le voyage sur mesure, exclusif et original, en gardant l’esprit du voyage aventure. Son crédo : apporter au voyageur tout le calme et la sérénité nécessaires dans un pays parfois déroutant, et rester en relation directe avec ses clients. L’agence vous conseillera et vous aidera à créer votre circuit, à choisir vos hôtels selon vos envies, vos besoins et votre budget. Elle propose des voitures confortables conduites par des chauffeurs expérimentés qui parlent anglais (il faudra cependant vous habituer à l’accent indien… ) et des guides francophones. Le service est généreusement soigné, et vous vous verrez remettre un téléphone portable pour pouvoir joindre une personne de l’agence à tout moment et en français si vous avez besoin d’un renseignement ou d’un oreiller supplémentaire !

 

Shanti Travel, qui fait voyager plus de 6000 personnes par an, a des bureaux partout en Asie et propose des itinéraires dans toute l’Inde, mais aussi au Sri Lanka, au Maldives, au Bhoutan, en Mongolie au Népal, au Tibet et en Asie du Sud-Est.

 

www.shantitravel.com / contact@shantitravel.com

 

Hébergement

 

L’un des plus grands coups de cœur que l’on peut avoir au Rajasthan est de dormir dans l’un de ces fabuleux « hotel heritage » au cœur de palais historiques, d’anciennes forteresses ou d’havelis. Le goût et le raffinement sans kitsch ni bling-bling sont une vraie réjouissance. Le service est impeccable et le personnel rajasthani naturellement aimable, dévoué et sans faille. Si votre budget ne vous permet pas de vous offrir la vie de Maharaja, sachez que le Rajasthan est très riche en hôtels de charme et chambres d’hôtes. Vous n’aurez donc aucun mal à trouver ce que vous cherchez, mais offrez-vous au moins une nuit dans un « Heritage ».

Visites

 

Les accès aux sites (palais, forteresses, temples, musées, etc) sont tous payants (entre 4 et 10 euros). Les billets s’achètent directement à l’entrée des sites où l’on vous proposera, si vous voyagez sans guide, une « audio guide » (avec petit supplément) en différentes langues (dont le français) très faciles d’utilisation et très riches en informations, que nous vous conseillons pour leur qualité. Des guides à l’entrée des sites peuvent vous aborder pour vous proposer leurs services, mais ils abandonnent très vite en général si vous n’êtes pas intéressé. Le Rajasthan est pour cela une destination en Inde très agréable car vous serez rarement confronté à des mendiants ou des rabatteurs, et vous vous sentirez en complète sécurité, que vous voyagiez seul ou en famille.

 

Gastronomie

 

Le Rajasthan est une véritable découverte culinaire difficile à résumer en quelques mots. Mieux vaut toutefois aimer les curries, au risque de vous retrouver à manger des Naan, du Chicken Tikka ou Tandoori à chaque repas… N’hésitez pas à commander des spécialités du Rajasthan comme le Laal Maas, curry au mouton avec herbes locales et épices ou le Desi Chicken, mariné au Masala.

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