Pour la deuxième fois en un mois, de nombreuses écoles de la capitale thaïlandaise ont fermé leurs portes, demandant aux parents de garder leurs enfants à la maison en raison des pics de pollution. Les écoles internationales, dont le lycée français, ont aussi pris des mesures d’urgence. Face à une telle mobilisation, le constat est amer: dépassées par la recrudescence des chantiers et des émissions polluantes automobiles, les autorités de Bangkok sont dépassées par ce tsunami de particules fines terrible pour la santé.

De nombreuses écoles de Bangkok n’ont pas rouvert leurs portes ce mercredi, comme elles avaient envisagé de le faire.

Les élèves sont souvent restés consignés chez eux.

Une mesure d’urgence liée aux difficultés des établissements pour protéger écoliers et personnels de la menace insidieuse des particules fines compte tenu des records de pollution enregistrés depuis plusieurs jours dans la capitale du Royaume.

Prés de 400 établissements scolaires ont fermé leurs portes lundi et de nombreuses structures gérées par le ministère de l’éducation les ont imité.

Le lycée français a aussi du prendre des mesures d’urgence.

Le port de masque de protection est désormais jugé insuffisant par de nombreux experts consultés.

Depuis le début janvier, Bangkok est confronté à l’un des épisodes de pollution le plus grave de son histoire avec des niveaux très élevés de particules fines dites PM2,5 (d’un diamètre inférieur ou égal à 2,5 micromètres), considérées comme les plus nocives pour la santé car elles pénètrent le plus en profondeur dans les poumons.

Ceux-ci évoluent depuis un mois autour de 80-100 microgrammes par m3 dans la capitale.

Mercredi soir, ce taux atteignait encore 72 microgrammes par m3, selon le site Air Visual.

Or, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un niveau d’exposition maximum quotidien de 25 microgrammes.

La capitale thaïlandaise est l’une des dix villes les polluées du monde et cette situation contredit son image de métropole attractive et agréable, où la douceur de vivre l’emporte malgré l’urbanisation affolante et désordonnée.

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