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THAÏLANDE – TOURISME: Le jardin érotique de Chiang mai redécouvert par le magazine Biba

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 26/02/2020
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Mieux vaut tard que jamais: dans son édition de février 2020, le magazine féminin français Biba redécouvre les vertus du jardin érotique de Mae Rim, à Chiang Mai. Un jardin où la promenade est accompagnée par des phallus géants et des statues dénudées. Un jardin dont la propriétaire, Katai Kamminga, est, selon Biba, «outrageusement exquise». Voilà une nouvelle adresse pour le guide des voyageuses en solo publié par l’Office du tourisme de Thaïlande (TAT) et dont Gavroche s’est fait l’écho. Un petit tour au pays coquin du jardin de l’Eden, version thaïlandaise ? Rendez-vous à Mae Rim et bravo à Biba, dont nous vous recommandons chaudement la lecture.

 

Nous reproduisons ici des extraits d’un article du magazine français Biba, dont nous vous recommandons la lecture ici.

 

L’idée qu’a eue la propriétaire des lieux, Katai Kamminga, est outrageusement exquise. Ce jardin érotique, qui abrite un salon de thé, a vu le jour dans le district de Mae Rim, en plein centre de la Thaïlande. Il pourrait être le premier jardin érotique au monde.

 

Ouvert depuis quelques années, le jardin recèle des trésors plus que suggestifs : des dunes sous forme de seins, une fontaine de phallus, des troncs d’arbres dessinant des fesses, des sculptures licencieuses …Toute une végétation, parsemée d’attributs masculins, où l’érotisme est omniprésent.

 

Katai Kamminga aurait été inspirée par la lecture d’un ouvrage sur l’art érotique à travers le monde. Cette flore où se dresse l’érotisme sous toutes ses formes est une manière, pour elle, d’importer cet art dans son pays et, surtout, à sa manière.

 

Une mer luxuriante de verdure

 

Niché dans une mer luxuriante de rizières vertes ondulantes du nord de Mae Rim se trouve un salon de thé. Construite à partir d’une grange aménagée et entourée d’un jardin clos, elle peut, à première vue, ressembler à n’importe quelle autre maison de thé. C’est-à-dire jusqu’à ce que vous remarquiez que le parapluie se dresse. Et les colonnes qui soutiennent l’antique sala. Est-ce que ce sont… ? Oui, les amis, ce sont des pénis. Bienvenue dans le tout nouveau Jardin Érotique et salon de thé de Mae Rim !

 

Nous y sommes accueillis par une élégante Thaïlandaise mince, d’âge moyen et vêtue d’une jupe-culotte colorée. Il s’agit de Katai Kamminga, reine et créatrice du Jardin érotique et visionnaire de tout ce qui est érogène. Après un accueil chaleureux et des présentations de son mari, l’archéologue australien Dr. Jo Kamminga, et de leur fils Kris, 21 ans (qui semble gérer les fantaisies érotiques de ses parents avec une grâce admirable), il est temps de faire un tour.

 

Katai nous fait passer devant un trio de grands shlongs à tête d’or qui crachent de l’eau dans une piscine aux carreaux bleus, et à travers une arcade gardée par une frise en bois de dames Lanna seins nus jouant du luth au clair de lune.

 

La fête des phallus

 

À l’intérieur du jardin, c’est une fête de phallus – courts et trapus, grands et minces, surgissant au milieu des rosiers et entre les frangipaniers.

 

«L’érotisme n’est pas de la pornographie», dit Katai. «Je ne mets pas l’homme et la femme ensemble parce que c’est autre chose.» En tant que telle, la plupart des statues du jardin représentent l’un ou l’autre sexe, seul, bien que je ne puisse pas m’empêcher de remarquer une assez grande statue blanche près de l’extrémité du jardin, représentant une femme nue embrassant un pénis de taille humaine (et par pénis de taille humaine, j’entends le pénis de la taille d’un vrai humain) sculpté dans les moindres détails.

 

Katai, qui est originaire d’Ubon Ratchatani mais a passé la plus grande partie de sa vie adulte en Australie, parle thaï, lao, islandais et anglais, et a un profond amour pour l’art, le design, les jardins de fleurs, le commerce, la cuisine thaïlandaise et, bien sûr, l’érotisme. Au salon de thé, elle sert une variété de thés en vrac importés d’Australie ainsi qu’un petit menu de cuisine thaïlandaise savoureuse, allant du riz safrané à la noix de coco au tendre curry hung-lay.

 

Remerciements à Georges Santin

 

Ouvert tous les jours, 10h – 17h (fermé le lundi)
Huay Sai, Soi 5
083 318 4855

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