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INDOCHINE – HISTOIRE: Les découvertes de l’archéologue Henri Mansuy, l’autre visage du Cambodge ancien

Journaliste : Didier Mansuy
La source : Gavroche
Date de publication : 08/07/2020
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Nous avions publié, dans un article précédent du 22 mars 2020, une longue présentation du travail archéologique réalisé par Henri Mansuy, l’inventeur de la préhistoire de l’Extrême-Orient méridional (Vietnam, Yunnan, Laos, Cambodge, Thaïlande). Nous poursuivons avec notre récit des pérégrinations de cet «Indiana Jones» d’une autre époque avec plusieurs articles sur ses grandes découvertes. Première étape: Somrong-Sen qu’il visita, en 1902, peu après son arrivée en 1901, et après avoir déjà réalisé une visite à Angkor-Vat en 1901.

 

Une contribution de Didier Mansuy

 

Somrong-sen se trouve à l’extrémité sud du lac Tonlé-Sap, au Cambodge, sur le déversoir entre le lac et le Strung-Kini. Voici ce qu’en dit Henri Mansuy :

 

« Quel plaisir, malgré les difficultés du voyage, depuis Hanoï, et les inconfortables accommodations de l’hébergement, lorsque je suis venu pour la première fois dans ce petit village, en 1902. Je pensais alors très fort à mon Maître, le docteur René Verneau, qui avait su reconnaître en moi la fibre préhistorique et m’avait aidé comme jamais, en soutenant mes études dans son cours à Paris puis en me trouvant un poste en Indochine. J’étais arrivé dans la Colonie pour lui et par lui et j’étais heureux de pouvoir lui témoigner de la reconnaissance en faisant du mieux possible pour répondre à ses attentes et assurer des travaux dignes de lui. »

 

Déversoir du fleuve Tonlé-Sap

 

Le village de Somrong-Sen (Cambodge), dans la province de Kompong-Leng, se trouvait sur la rive droite du Strung-Kinit, déversoir en quelque sorte du fleuve Tonlé-Sap qui s’élargit grandement pour constituer l’immense lac au centre du Cambodge. Le dépôt archéologique qui avait donné cette petite localité jouissait d’une certaine célébrité historique. C’était un monticule à contour irrégulier, elliptique, ne dépassant jamais les cinq mètres de haut. Quarante abris constituaient la bourgade. Les cent habitants étaient exclusivement cambodgiens. Ils vivaient de la pêche et de la fabrication de chaux qu’ils obtenaient à partir de la calcination des immenses amoncellements de coquillages, genres corbicula, paludina et unios, extraits du gisement préhistorique.

 

Les habitations construites sur pilotis, parfois à plus de 8 mètres de hauteur, étaient de forme carrée ou rectangulaire et couvraient la partie nord de cette sorte de colline au-delà de la pagode. Éparpillées sur quelques 130 mètres, les cabanes n’étaient pas contiguës et se disséminaient sur une assez large surface, le long de l’eau tandis que des plantations de bananiers, de cocotiers et d’aréquiers, entourés de touffes de bambous ou de broussailles épaisses se continuaient à l’opposé jusqu’au pied du promontoire puis s’étendaient à perte de vue cachant le terrain bas, inondable, et formé par des alluvions.

 

Fabrication de la chique de bétel

 

De temps immémorial, les habitants de Somrong-Sen se livraient à l’extraction des coquilles. La chaux qu’ils en extrayaient grâce à des fours coniques, haut de 3 mètres, étaient de bonne qualité par le soin qu’ils mettaient à séparer ces paludinées, à la main, de la terre qui y adhérait, à les laver, puis les sécher au soleil en tas. La poudre blanche leur permettait de construire des maisons ou servait à la fabrication de la chique de bétel écoulée sur les marchés de Kâmpông Chhnang et Pnom-Penh.

 

Le paysage était assez chaotique. Chacun se livrait à sa guise à son extraction dans un puits. Abandonnés dès qu’ils touchaient l’eau, ces puits s’éboulaient alors sous leur propre poids et par l’action des eaux de la nappe phréatique. Un espace constitué de nombreuses dépressions s’offrait ainsi à l’observation. Assez identique à ce qu’avait pu déjà voir, en 1876, M. Roque[2] le directeur de la compagnie des messageries fluviales, puis M. Moura[3] lieutenant de vaisseau représentant du Protectorat au Cambodge. Moura n’examina que sommairement ce gisement et ne fit aucune fouille mais cet explorateur récupéra de nombreux objets qui furent ensuite déposés au musée d’histoire naturelle de Toulouse où le docteur Noulet[4], conservateur du lieu, en fit la description scientifique.

 

En 1879 et 1880, M. Corre[5], médecin de la marine, publia dans Excursions et Reconnaissances, tomes I et II, un compte rendu intéressant. Puis M. Edmond Fuchs[6], ingénieur en chef des mines, présenta à l’Association française pour l’avancement des sciences, le 26 août 1882, une notice dans laquelle le savant distingué se livrait à un difficile calcul sur l’extension de la formation alluviale en Cochinchine et au Cambodge et sur le colmatage du Mékong, dans le but de déterminer l’âge de ce riche gisement préhistorique. M. Corre avait cherché à établir l’âge de cette station préhistorique, en fonction du temps nécessaire à la formation de l’immense delta du Mékong. Il avait basé son argumentation sur “l’alternance des accumulations de coquilles et des lits irréguliers d’argile se poursuivant au-dessous du niveau des plus basses eaux actuelles”. Le choix expérimental n’était pas adapté si bien qu’avec ce présupposé le gisement ne semblait pas si ancien que cela. Mais c’est M. Fuchs qui décrivit le mieux la formation et sa date de création : “Elle est comprise entre la fermeture des grands lacs, qui a inauguré le régime fluvial de déversoir à travers l’alluvion déposée, et le moment où la jonction des deux cours d’eaux (Tonlé-Sap et Mékong) s’est faite à une distance de la mer assez grande pour que le remplissage ascendant du lac et de ses affluents ait pu avoir lieu et donne naissance à une crue suffisante pour refouler le Strung-Kinit puis inaugurer la période des inondations actuelles. Ces inondations, si elles avaient été très anciennes, seraient en effet incompatibles avec la parfaite conservation du charbon de bois et les cendres végétales intercalés au milieu des lits de coquillages, avec la multiplicité de ces intercalations comprises entre deux séries d’empâtements argilo-limoneux, enfin avec le petit nombre de ces derniers”. L’occupation du site aurait eu lieu dès la période d’âge du bronze[7] et de la pierre polie dans le Cambodge.

 

La liste des visiteurs[8] ne s’arrête pas là. M. Jammes[9], membre de la société des études indo-chinoises se rendit en 1887-88 à Somrong-Sen. Il fit une courte note[10] avant d’entreprendre de nouvelles recherches, en 1897, mais les objets qu’il recueillit ne furent ni décrits ni conservés.

 

Quatre cents mètres cubes de matériaux

 

Henri Mansuy et son équipe déplacèrent pendant la durée des travaux quatre cents mètres cubes de matériaux ; constamment présent sur le lieu des fouilles, il s’efforça de ne rien laisser échapper à ses investigations : ce qui lui permit d’acquérir des données exactes sur la stratigraphie ainsi que sur le mode de formation du dépôt.

 

Longprao, à environ 30 kilomètres au Sud-Est de Somrong-Sen lui offrit aussi une centaine d’objets anciens semblables à ceux de Somrong-Sen.

 

« La station préhistorique de Somrong-Sen représente l’épanouissement de la période de la pierre polie en Extrême-Orient. La perfection de l’industrie lithique, le fini dans l’exécution, la régularité des formes, la diversité d’adaptation de l’outillage, tout aussi bien que l’absence de types intermédiaires, de formes de passage, reliant la période paléolithique aux temps néolithiques (autant qu’il est permis de recourir à l’emploi de ces termes en usage dans la préhistoire européenne) démontrent amplement que, depuis des siècles, l’homme y était familiarisé avec le travail de la pierre. » Cependant le bronze y est rare.

 

« L’industrie lithique des stations de la pierre polie au Cambodge se différencie de l’industrie des gisements néolithiques d’Europe, mais aussi de certains spécimens isolés recueillis sur quelques points de la Cochinchine et de l’Annam, notamment à Saigon et à Bien-Hoa. Dans ces localités des instruments ayant l’apparence de grandes erminettes et présentant une extrémité parfaitement appropriée à l’emmanchement ressemblent assez aux haches avec soie[11] du Cambodge mais la ressemblance est faible car la partie active des outils acquiert un développement considérable et les proportions sont rigoureusement géométriques, les bords équarris avec soins, le tranchant en biseau non ébréché sauf en cas de cassures récentes. A Somrong-Sen, par contre, les pièces semblent beaucoup plus anciennes et sans doute non fabriquées sur place car il n’a pas été retrouvé d’éclats ni de polissoirs et peu de percuteurs… à moins que l’atelier de fabrication n’ait été relégué dans quelque partie limitée du gisement. Il nous paraît plus plausible de croire, en raison de la prédominance de l’emploi des roches locales, que cette fabrication avait lieu dans le voisinage, en dehors des parties envahies par l’inondation. »

 

Habiles potiers de Somrong-Sen

 

Les antiques populations qui s’étaient fixées sur les rives du Tonlé-Sap, à l’époque de la pierre polie, excellaient déjà dans l’art de la céramique. Les habiles potiers de Somrong-Sen ont laissé de nombreux témoignages de leur savoir-faire (Planche V, Somrong-Sen, 1902). La forme des vases et surtout leur décoration varient pour ainsi dire à l’infini. Certains spécimens présentent des dessins en creux, parfois même en relief, dont la composition étonne tout à la fois par sa complication et son bon goût. Sur quelques pièces se révèle un véritable sentiment artistique… A Somrong-Sen, la répétition fréquente de quelques motifs purement géométriques s’observait sur de nombreuses céramiques comme une décoration en quelque sorte déjà fixée conventionnellement : faisceau de brindilles, courbes et droites, lignes en zigzag parfois ondulées et lignes compliquées parallèles deux à deux se rencontrant sous les angles dans un joli dessin ne manquant pas d’originalité.

 

Ces poteries ont été réalisées à la main avec une grande dextérité si bien qu’en raison de la régularité des formes, la plupart des vases doivent être examinés avec attention pour se rendre compte qu’ils ont été modelés et non tournés. Ces objets ne sont donc certainement pas la première manifestation de cet art au Cambodge mais résultent déjà d’un savoir établi et transmis de longue date.

 

Les objets de parure sont abondants

 

Les objets de parure sont abondants (Somrong-Sen, 1902, planche XIII) : anneaux ou bracelets en roche noire, dure sans doute du pétrosilex ; disques aplatis larges et peu épais, coupés obliquement à l’intérieur ; ornements auriculaires en terre cuite et en os en forme de court cylindre et présentant une cannelure circulaire analogue à la gorge d’une poulie. L’usage de ces ornements s’est perpétué jusqu’au XXe siècle. Des vielles femmes dont le lobule de l’oreille était distendu par cette mutilation ethnique, en étaient le souvenir. Des dessins cruciformes sont représentés et il ne conviendrait pas de les considérer comme de simples motifs de décoration. Il s’agit bel et bien d’une représentation symbolique à rapprocher de signes semblables, depuis longtemps observés sur des objets et des monuments remontant aux périodes préhistoriques et protohistoriques. La croix est figurée sur des poteries néolithiques de Suisse, sur les dalles d’une sépulture dolménienne de la même époque découverte à Brézè, dans le Maine et Loire. A Callernish, dans les Hébrides, un monument mégalithique affecte la forme d’une croix. Les Terramares d’Italie ont donné également des fragments de céramique portant ce signe. Sur des poignées d’épées de l’âge du bronze, provenant des palafittes du lac du Bourget, tout aussi bien qu’à Hallstatt, la même croix simple est associée à d’autres croix. En Extrême-Orient, le signe de la croix est représenté en Chine, environ 3000 ans avant notre ère. Ce signe s’observe en Corée et un bouddha du musée Guimet en porte une sur la poitrine. Une hypothèse existe selon laquelle la croix primitive représenterait l’instrument employé pour obtenir du feu.

 

Parmi les observations préhistoriques saillantes que fit alors Henri Mansuy notons : pointes de flèches, hampes, flèches à ailerons, hameçons, perles, pendeloques, disques et cylindres en pierre ; pour les ossements : arcades sourcilières saillantes dans le voisinage de la glabelle ; de rares objets en bronze.

 

Parmi les restes de faunes, ont été retrouvés bien sûr des cyrena et des corbicula[12], des reptiles (crocodiles, émydes, serpents), des oiseaux, des mammifères (suidés, cervidés, bovidés, canidés, félidés, loutres, etc.) et quelques restes humains (fémurs, tibias, péronés, humérus, cubitus, radius, des maxillaires inférieurs, de nombreux débris de crânes, etc.) Un crâne (Somrong-sen, 1902, Planche XIV), exhumé à 3,80 m de profondeur, était isolé avec un peu de mobilier funéraire et une seconde voûte crânienne trouvé à 5 m 50 de profondeur. Ces crânes ont été minutieusement expertisés et commentées dans le Mémoire du Service géologique de 1923, réalisé par H. Henri Mansuy lors de ses nouveaux travaux à Somrong-Sen.

 

La pierre polie du Cambodge

 

Le docteur Verneau écrira alors : « Il est curieux de constater que la vieille race de l’Indochine, dont M. Henri Mansuy nous a recueilli les restes, se rapproche, à ce point de vue, de notre race de l’âge du Renne (race de Cro-magnon) ; de notre race du Quaternaire moyen (race de Grimaldi) et de la plus ancienne race actuellement connue de l’Amérique du Sud (race de Lagoa Santa). Il n’en est pas moins intéressant de noter qu’à une époque reculée, en Asie, comme en Europe et en Amérique, il s’est trouvé des hommes, qui avec un crâne très allongé, d’avant en arrière, possédaient une face large et basse »[13].

 

Il est intéressant et important de noter qu’Henri Mansuy, fidèle à lui-même, était toujours respectueux des autres même lorsqu’il était en désaccord, et il leur accordait tout l’antériorité et la primauté qui leur revenaient. C’est ainsi qu’il écrit : « Nous regrettons de nous trouver en désaccord sur bien des points avec les observateurs qui se sont occupés avant nous des stations de la pierre polie du Cambodge, mais nous n’en devons pas moins reconnaître pleinement que ce sont leurs recherches et leurs travaux qui nous ont guidés dans nos propres études, et que nous leur sommes redevables de bien des renseignements précieux. »

 

Dans un article du BEFEO (Bulletin de l’Ecole française d’Extrême-Orient) de janvier-mars1903, tome 3, Henri Hubert[14] déclare « L’exploration de M. Mansuy a été, sinon plus étendue en surface que celle de Jammes, qui a rapporté de là des quantités considérables d’outils et d’ossements, du moins infiniment plus scientifiques. On peut même dire, sans aucun risque de se tromper, que ce sont les seules fouilles scientifiques qui aient été exécutées en Indo-Chine. Les conclusions de M. Mansuy différent en plus d’un point de celles de ses prédécesseurs (M. Corre, M. Edmond Fuchs) …il en résulte que Somrong-Sen n’a été fréquenté qu’après la formation du Tonlê-Sap. Une autre conclusion de M. Mansuy …est que les couches ont été profondément remaniées… et M. Mansuy n’a pas découvert de tombeaux. »

 

Notes de l’auteur

 

[1] D’après, Henri Mansuy. Station préhistorique de Somrong-Sen et de Longprao (Cambodge). 1902. Hanoï F. –H. Schneider Imprimeur Editeur.

 

[2] M. Victor Roque le directeur de la Compagnie des Messageries fluviales de Cochinchine, l’un des trois frères Roque.

 

[3] Jean Moura lieutenant de vaisseau qui devint représentant du Protectorat français au Cambodge.

 

[4] Jean-Baptiste Noulet est un chercheur et naturaliste français né le 1er mai 1802 (11 floréal an X) et mort le 24 mai 1890 à Venerque, département de la Haute-Garonne, conservateur du musée de Toulouse.

 

[5] Armand Marie Corre (Laval, 4 septembre 1841 – Brest, 30 mai 1908) était médecin de marine et sociologue français.

 

[6] Edmond Fuchs, né à Strasbourg le 1er avril 1837 et mort à Paris le 7 septembre 1889, est un géologue, ingénieur du corps des mines français. Élève de Polytechnique, il enseigna la topographie et la géologie appliquée à l’école des mines de Paris.

 

[7] Un passage des Annales impériales de l’An-nam, (Abel des Michels, Paris 1889) se rapportant aux échanges entre les Chinois et les Annamites, apprend que : « En 183 av J. C. l’impératrice chinoise Lû Hâu, des Han, défendit de faire le commerce des ustensiles de fer, à la frontière de Nam-viêt. Le roi Vo Vu’o’ng apprit cela et dit : « Cao Dé avait noué avec nous des rapports diplomatiques aussi bien que commerciaux, en ce qui concerne les ustensiles et les produits. Aujourd’hui Lû Hâu, écoutant les insinuations de ses ministres, établit une différence entre les sujets de Han et les habitants Viêt et interrompt les premiers échanges. » De la naquit entre le Nam-viêt et la Chine une guerre qui dura quelques années. Lorsque, en 179, les relations reprirent entre les deux pays, Cao-vu’o’ng rappela à l’envoyé impérial les origines de la querelle, dans les termes suivants : « L’impératrice Lû Hâu, ayant pris les rênes du gouvernement, voulut établir une distinction entre les Chinois et les barbares. Elle émit un édit dans lequel elle disait : « Qu’on ne donne point d’instruments agricoles en métal ou en fer aux habitants du Nam-Viêt. Quant aux chevaux, aux bœufs et aux moutons, lorsqu’on leur en donnera, que ce soient seulement des mâles, mais non point des femelles. » ».

 

[8] Les plus importantes publications sur la Préhistoire de l’Indochine, jusqu’en 1904, sont citées dans le tome III de la mission Pavie : A. Pavie, Etudes diverses, III Recherches sur l’histoire naturelle de l’Indochine orientale, etc., p.p. I-40, 1904.

 

[9] Ludovic Jammes, professeur dans le Tarn puis à l’école de Phnom-Penh, visita le site en 1887-88.

 

[10] Revue Indo-Chinoise N°8, 1893.

 

[11] Mode d’emmanchement sur le bâton.

 


[12] Qui sont des petits mollusques alimentaires.

 

[13] Mémoire du Service Géologique de l’Indochine. Volume X. Fasc I. p 22 ;

 

[14] Henri Hubert, né à Paris 6e le 23 juin 1872 et mort à Chatou le 25 mai 1927, était un archéologue et un sociologue spécialiste des religions comparées. Il était surtout connu pour son travail sur les Celtes et sa collaboration avec Marcel Mauss et d’autres membres de l’Année sociologique.

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