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THAÏLANDE – SOCIÉTÉ : Formation des enseignants à la lutte contre les maladies mentales 

Date de publication : 23/01/2024
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école Thaïlande

 

Le ministère thaïlandais de la santé publique a lancé un nouveau programme de formation pour les enseignants, visant à les aider à identifier et à répondre aux problèmes de santé mentale des élèves. Le programme, baptisé “Kru Care Jai”, est une réponse à l’augmentation des cas de troubles mentaux chez les jeunes en Thaïlande.

 

Selon les données du Département de la santé mentale (DMH), un adolescent sur sept âgé de 10 à 19 ans et près d’un enfant sur quatorze âgé de 5 à 9 ans en Thaïlande souffrent de troubles mentaux, nerveux et émotionnels. En outre, 17,6 % des jeunes âgés de 13 à 17 ans auraient eu l’intention de se faire du mal, le suicide étant la troisième cause de décès chez les adolescents.

 

Le programme Kru Care Jai fait partie de la stratégie nationale 2018-2037 de développement et de renforcement du potentiel des ressources humaines mise en œuvre par le ministère de la santé.

 

Le Dr Cholnan a déclaré que le ministère de la santé publique travaillera avec le ministère de l’éducation et ses réseaux pour équiper et former les enseignants avec un savoir-faire important en matière de santé mentale. La première étape se déroulera dans les écoles et les établissements d’enseignement de Bangkok et des environs.

 

Le Département de la santé mentale (DMH) de Thaïlande a également développé une application appelée School Health Hero pour aider les enseignants à surveiller les élèves présentant des problèmes potentiels de santé mentale. L’application permet aux enseignants de signaler les élèves qui présentent des signes de détresse, tels que des changements de comportement, des difficultés scolaires ou des problèmes de relations.

 

Les enseignants concernés peuvent demander une consultation et une assistance en ligne via l’application. Les experts du DMH peuvent fournir aux enseignants des conseils sur la façon d’aider les élèves en difficulté et les mettre en contact avec des ressources locales de soutien.

 

Selon les autorités, au cours de l’année scolaire 2022, 73 % des élèves appartenant à des groupes à risque ont reçu de l’aide et se sont améliorés.

 

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